Dans le cadre de la crise énergétique persistante qui touche le Gabon, le candidat l Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé dans son projet de société,une série de réformes visant à améliorer la gestion des ressources énergétiques du pays. L’une des mesures phares de cette nouvelle approche consiste à séparer la gestion de l’électricité et de l’eau, deux secteurs historiquement gérés sous une même entité. Cette décision, qui fait partie d’une série de réformes économiques et structurelles, vise à améliorer l’efficacité des services publics et à garantir une gestion plus ciblée des infrastructures.
Selon Oligui Nguema, la séparation des deux secteurs permettra non seulement de mieux répondre aux besoins énergétiques croissants du pays, mais aussi d’optimiser les ressources afin de minimiser les coupures d’électricité fréquentes qui pénalisent les populations et les entreprises.L’électricité, principale source d’énergie utilisée par les foyers et les industries gabonaises, connaît de nombreuses ruptures de service en raison d’une gestion déficiente et de la vétusté de certaines infrastructures. Le secteur de l’eau, bien que moins en crise, présente des défis similaires en termes de distribution et de qualité de service. La séparation des deux secteurs devrait permettre une prise de décision plus rapide et des investissements plus ciblés dans chaque domaine.
Dans son explication, Oligui Nguema a souligné que la mise en œuvre de cette réforme s’accompagnera de la révision des modèles de gouvernance des sociétés publiques en charge de ces secteurs, en vue d’une meilleure transparence et d’une réduction de la corruption. Bien que cette initiative ait été accueillie positivement par certains observateurs, d’autres estiment que le Gabon devra aller au-delà de la simple séparation des gestionnaires et envisager une modernisation profonde de ses infrastructures énergétiques et hydrauliques, notamment par l’adoption de nouvelles technologies et la diversification des sources d’énergie.La mise en œuvre de cette réforme devrait ainsi marquer un tournant dans la gestion des services publics au Gabon, avec l’espoir d’une amélioration concrète des conditions de vie des citoyens et une meilleure résilience face aux défis économiques mondiaux.
La Rédaction
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