Vous l’avez encore fait. Toujours là à aboyer, à critiquer, à déverser votre poison sur tout et tout le monde. Mais, dans le fond, qu’avez-vous réellement à offrir ? Avant de juger celui qui brille dans un domaine spécifique ou celui qui tient les rênes du pouvoir, posez-vous cette simple question : « Et moi, qu’ai-je fait pour mon pays ? »Vos engagements se résument-ils à promouvoir l’injure, l’invective, la médisance, la haine et à la division sur les réseaux sociaux ?
Tout cela au nom de l’obtention d’un titre de réfugié politique ? Vous êtes obligés de perdre toute lucidité et d’évoquer des sujets qui, en réalité, ne méritent aucune attention ?Prenons un exemple qui fait l’unanimité : l’Oiseau Rare, un artiste qui incarne la fierté nationale. Ce jeune homme, qui a passé quasiment toute sa vie dans notre pays, maîtrise nos rites, a fréquenté nos lycées, nos prisons, nos quartiers, et dont les ami(e)s et frères sont Gabonais devient votre cible ? Mais c’est quoi être Gabonais pour vous ? Il s’exprime comme un Gabonais, mange, danse, s’habille et dort comme un Gabonais. Il ne maîtrise que les rues de Libreville et Port-Gentil et aujourd’hui peut-être la ville dans laquelle il réside en Côte d’Ivoire. Il a pris le micro, illuminé la scène et porté haut les couleurs du Gabon, c’est modèle de réinsertion sociale. Mon Dieu, il ne chante pas pour la Guinée Conakry le pays de ses parents, il chante pour le Gabon qui est son pays à lui !
Pendant ce temps, vous, les grands critiques de la diaspora, vous êtes confortablement installés dans vos fauteuils, distribuant insultes et mépris à qui veut les entendre. Mais au fait, que faites-vous pour représenter ce pays que vous prétendez défendre ? Qu’avez-vous déjà accompli ? Dans quoi vous êtes-vous distingués à l’extérieur, là où il y a pourtant de nombreuses opportunités ?Ali Bongo ? Vous l’avez critiqué jusqu’à l’usure. Étranger ! Dictateur ! Fraudeur ! Depuis 2009, c’est la même chanson, la même rengaine. Puis viennent les nouveaux gouvernants, ceux-là mêmes qui se sont levés pour briser les chaînes d’une dictature familiale. Eux aussi, vous les insultez. Même un enfant comme l’Oiseau Rare n’est pas épargné ? Mais, dites-nous, chers donneurs de leçons, que vous ont-ils fait ? Avaient-ils tort de libérer un pays asphyxié par la corruption et le népotisme ? Fallait-il vous consulter avant d’agir ?Si l’armée ne s’était pas levée le 30 août 2023, où en serions-nous ? Toujours sous le règne de Noureddin et Sylvia Bongo Valentin ?
Toujours à subir un système où le pouvoir familial écrasait tout sur son passage ? Les militaires ont agi. Ils ont ouvert une porte pour reconstruire le Gabon. Et vous, au lieu de saluer cet acte courageux, vous crachez dessus. Un an seulement après cette libération, vos critiques et insultes pleuvent. Belle récompense, vraiment.Et pourtant, vous aviez une chance de prouver votre amour pour ce pays. On vous a demandé de rentrer, de mettre la main à la pâte, de participer à ce renouveau. Mais non, vous avez préféré rester là-bas, à l’abri, à jouer les activistes de clavier. À y regarder de plus près, peut-être que votre problème n’a jamais été Ali Bongo, ni les militaires. Certainement que votre vrai problème, c’est vous-même et votre incapacité à aimer ce pays que vous ne cessez de vilipender.Alors, un conseil : laissez ceux qui agissent travailler. Acceptez que d’autres, étrangers ou non, puissent aimer le Gabon et vouloir contribuer à son rayonnement. Comme l’ont fait avant l’Oiseau Rare : François Amegasse, feu Moïse Brou Apanga, feu Théodore Zué Nguema, Kanga Guelor… la liste n’est pas exhaustive.Et si vous tenez tant à critiquer, faites-le sur la scène, sous les projecteurs, là où le mérite est jugé à sa juste valeur. Mais attention : là-bas, les applaudissements se méritent, et les critiques creuses ne résonnent pas. Alors, êtes-vous prêts à monter sur scène, ou préférez-vous rester dans l’ombre des mots inutiles ?
Commentaires