Le système de santé gabonais présente d’énormes difficultés d’ordre fonctionnel. Une situation plutôt alarmante au regard de la demande sans cesse croissante. La promotion de la médecine de proximité via le Samu Social apparaît aujourd’hui comme l’unique alternative et solution au problème. Descriptions des faits Le Gabon compte plus de 700 structures de santé à travers l’ensemble des 9 provinces du pays, et 4 centres hospitaliers universitaires de (CHU) de dimension internationale. Mais ces officines malheureusement manquent de personnel médical au point où certaines, comme le CHU d’Angondjé, au nord de la capitale Libreville ont fermé déjà leurs portes, au grand désarroi de la population. La moyenne d’âge des médecins est de 56 ans au Gabon, et selon un rapport de l’OMS cité par le docteur Wenceslas Yaba, coordonnateur National du Samu Social, qui animait, hier, dimanche 06 Mai 2018, une conférence de presse à Libreville, 52% des décès dans ce pays d’Afrique centrale sont évitables. Des informations circulant sur les réseaux sociaux ces derniers jours n’en témoignent pas moins. Pistes de solutions Face au problème, le Dr Yaba, propose comme piste de solution, un recrutement massif et progressif des étudiants sortis des écoles privées de santé, afin de pallier le déficit en personnel médical dans les structures publiques. « Ces derniers devraient être coachés pendant 6 mois, avant leur intégration », poursuit-il. Autre solution : le renforcement de la médecine de proximité à travers le Samu Social. Une initiative du président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Présent à Libreville, dans le Haut-Ogooué et à Port-Gentil, « Le Samu Social devrait ouvrir ses portes à Makokou, Tchibanga et Lambarené d’ici le 1er juin 2018, et dans l’ensemble des 9 provinces du Gabon avant la fin du mois d’août », a annoncé le Dr Yaba, devant la presse. Projet phare de la médecine sociale et humanitaire au Gabon et matérialisation de la politique de l’égalité de chances dans le volet santé, il est vivement souhaité que le gouvernement mette les bouchées doubles, afin de donner longue vie au Samu Social. Le pays ne pourrait pas selon toute évidence faire l’économie des moyens d’autant plus que « environ 70% des hommes retraités meurent dans les 3 ans suivant l’arrêt de leurs activités », a en croire un rapport cité par le coordonnateur du Samu Social. Rédaction Focus News.]]>
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