Ce mercredi 13 Juillet 2022, Nestor Mbou, président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), a invité les responsables du Centre Gabonais des élections (CGE) et ceux du Ministère de l’intérieur, à une séance de travail portant sur la nouvelle loi instituant le régime de prévention et de répression de l’enrichissement illicite au Gabon.
« Le mérite de la nouvelle loi notamment la loi 041/2020 a été de faire en sorte que à l’avenir, les gabonais candidats qui ont des ambitions de se porter candidat à une élection politique, puissent faire leur déclaration des biens, laquelle donne lieu à la délivrance d’un récépissé et qui constitue l’une des pièces exigées par la loi pour le dossier de candidature », a tenu d’entrée de jeu à préciser Nestor Mbou.
C’est une obligation faite par la nouvelle loi n° 041/2020 du 22 mars 2021 modifiant certaines dispositions de la loi n° 002/2003 du 07 mai 2023 instituant un régime de prévention et de répression de l’Enrichissement illicite en République Gabonaise, en son article 8 nouveau qui dispose :
« nonobstant toutes les autres pièces demandées, tout candidat à une élection politique doit verser dans le dossier de sa candidature le récépissé de déclaration des biens en cours de validité ».
Dans le même élan, Moïse Bibalou Koumba, président de Centre Gabonais des Élections a tenu à rappeler qu’il ne s’agit pas là d’une façon de bloquer des dossiers. « Le rôle du Centre Gabonais des élections n’est pas de bloquer son dossier, nous le rejetons purement et simplement ; il a le loisir d’aller devant la Cour constitutionnelle en contentieux pour faire examiner son dossier à nouveau », a-t-il notamment indiqué.
Ainsi, les éventuels candidats aux élections politiques générales qui pointent à l’horizon sont d’ores et déjà avertis sur les démarches à suivre concernant le dépôt de leur candidature au CGE.
Herton-Séna OMOUNGOU
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