Port môle de Libreville, 1,5 tonne de cannabis découvert, Saisie à l’aéroport Léon Mba de 7 kg de marijuana et plus 1 800 comprimés de Tramadol, démantèlement d’un vaste réseau de trafic de drogue et saisie importante d’une cargaison d’une valeur de près de 200 millions de FCFA. En l’espace de deux semaines, les autorités compétentes ont mis la main sur un butin qui se serait retrouvé dans les rues de Libreville capitale gabonaise.
C’est dire combien le trafic de stupéfiants a pris une proportion inquiétante ces derniers mois à Libreville. Au moment où les plus hautes autorités du pays s’attellent à bien organiser le référendum constitutionnel, les trafiquants tentent plus que jamais de tromper la vigilance des services compétents. Ils usent de malice en tentant de faire rentrer ces drogues par voie maritime, terrestre ou aérienne. Récemment , c’est une opération menée par la DGSS qui a permis la saisie d’une cargaison de drogue d’une valeur estimée à près de 200 millions de francs CFA et d’arrêter 28 personnes, dont 8 gabonais et 20 nigériens. Certains étaient déjà connus des services judiciaires pour des faits similaires mais pas encore arrêtés.
Pour faire rentrer ces drogues au Gabon, les trafiquants ont une préférence pour les voyages de nuit. Ils espèrent donc grâce à ce manège, échapper à la vigilance des services compétents.Pourtant au Gabon, le code pénal prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 30 ans de réclusion et une amende équivalente au quintuple de la valeur de la saisie pour les responsables et organisateurs de réseaux de trafic de stupéfiants. Même les consommateurs sont punis par la loi. Selon une source proche du dossier, certains hauts responsables de l’administration publique et du secteur privé font l’objet d’enquêtes, car ayant été cités par les trafiquants lors de leurs auditions.
Commentaires