La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, depuis le week-end dernier, mettant en scène quatres élèves du lycée Djoué-Dabany (LDD), exposant leurs nudité en exibant leurs seins à visage découvert, est toujours d’actualité.
Sur instructions du parquet de Libreville, les adolescentes, momentanément suspendues des cours, ont été entendues chaque jour par les services de protection des mineurs de la Police judiciaire (PJ). Au terme de ce travail, elles ont été présentées vendredi dernier devant une juridiction des mineurs, pour des faits avérés de trouble à l’ordre public, a fait savoir une source proche du dossier.
Au sortir de cette audience inédite au Gabon, les filles du lycée Djoué Dabany ont été certes inculpées pour atteinte aux mœurs, mais elles ont été remises en liberté. Les filles du lycée Technique quant à elles ont également été relâchées avec un simple avertissement du fait notamment qu’il n’y ait pas eu de diffusion de leur vidéo sur les réseaux sociaux.
Sur le plan administratif, aucune sanction pour le moment n’a encore été prise et les conseils de discipline au sein des différents établissements scolaires devant statuer sur leurs cas ne se sont pas encore tenus. Et la sanction de trois ans demandée à l’encontre de ces élèves a été émise par l’association des parents d’élèves et non par l’Éducation nationale.
N.O
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