Le lundi 29 août dernier sonnait la rentrée administrative pour le compte de la nouvelle année scolaire 2022-2023. La Ministre de l’Éducation Nationale Camelia Ntoutoume-Leclerq avait donc eu à faire une descente inopinée au sein de plusieurs établissements de la capitale afin de se rendre compte de l’effectivité de la rentrée administrative. Mais en manque de visibilité et désavoué, ce fût également l’occasion pour Marcel Libama d’essayer de faire parler de lui.
En effet, le syndicaliste proche de l’opposition a dans un ” simulacre” de communiqué, appelé les enseignants au boycott de la rentrée des classes, fixée au 05 septembre prochain. ”Où est le rapport entre l’élection présidentielle et l’école ? Il est pour nous inadmissible d’accepter cette rentrée scolaire précipitée. D’où, mon invitation aux enseignants à boycotter cette rentrée scolaire”, a notamment indiqué Marcel Libama.
Pourtant, aucun communiqué ni aucune note officielle du ministère de l’Éducation Nationale ne fait référence à l’élection présidentielle comme motif de la date du 05 Septembre fixée pour la rentrée scolaire. Et s’il faille se fixer sur ce motif, Marcel Libama semble avoir oublié que l’année 2023 est celle des élections générales car les gabonais seront appelés à élire également leurs élus locaux et nationaux.
”Désavoué depuis un an par les enseignants qui sont ses propres collègues et qui ne voient pas en lui un leader tel que l’était l’ancien Délégué Général de la Conasysed, Marcel Libama prêche dans le désert”, explique un professeur du Lycée Jean Hilaire.
Après une année menée de mains de maître par le Ministre de l’Éducation Nationale Camelia Ntoutoume-Leclerq, où aucune grève n’a paralysé le déroulé des cours sur l’ensemble du territoire national, à un an des élections, Marcel Libama désavoué également par les populations de Franceville tenterait-il de sortir la tête de l’eau?
Herton-Séna OMOUNGOU
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