Le lundi 27 septembre 2021, le Centre hospitalier universitaire (CHU), Jeanne Ebori de Libreville a annoncé l’ouverture d’un service social. Celui-ci aura la charge des dossiers des gabonais économiquement faibles pour éviter les cas de “séquestration” dénoncés sur les réseaux sociaux pour cause d’insolvabilité.
Il faut dire qu’à Jeanne Ebori, plusieurs cas de séquestration ont été enregistrés pour motif de non paiement des factures alors que les accouchements sont censés être pris en charge par l’État gabonais.
Rappelons qu’au Gabon, le décret N°000111/PR/MS du 26 mars 2018 veut que les accouchements dans les structures sanitaires publiques soient gratuits, y compris pour les non assurés à la Cnamgs.
C’est dans dans un élan de solidarité nationale que ce tout nouveau service a été inauguré par le Ministre des Affaires sociales, Prisca Nlend Koho. « Ce service social travaillera en partenariat avec le bureau de la CNAMGS afin de créer un mécanisme de prise en charge beaucoup plus approfondi des gabonais économiquement faibles », a expliqué la ministre.
Ainsi, la création de ce service est une réponse à des nombreux faits divers qui ont fait le tour des réseaux sociaux. L’un deux qui a le plus ému la population concernait la prise « en otage » de la dépouille d’un nouveau-né décédé après avoir séjourné dans une couveuse. La facture s’élevait à plus d’un million de FCFA. D’autres concernaient des bébés nés par césarienne et dont la facture avoisinait 1 million de FCFA.
« Aujourd’hui nous venons d’implémenter un service social qui va travailler en accord avec le ministère de sorte que ces personnes qui ont des difficultés, auront un référent social qui va prendre le relai pour leur prise en charge financière », s’est réjoui le Professeur Jean-François Meye, Directeur général par intérim de l’hôpital.
« On a signé des conventions sociales avec le ministre de la santé, quand on dit gratuité, c’est gratuit pour la femme enceinte, celle qui va accoucher au niveau de l’hôpital mais pris en charge à 100% par la CNAMGS à hauteur des taux conventionnés », a rappelé la Directrice des prestations sanitaires et sociales de la CNAMGS, Lucie Akombie Ozimo.
FGM
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