C’est l’un des sujets au centre des préoccupations majeures quand il faut parler de la pollution de l’environnement dans lequel nous vivons tous et toutes, le plastique. Chaque mois le monde enregistre des millions de tonnes de déchets plastiques qui impactent négativement sur non seulement l’environnement, mais également sur la santé des humains et des espèces halieutiques.
D’où la mise en place d’un comité de négociation intergouvernemental sur la question de la pollution plastique. En prélude de la tenue du 26 mai au 2 juin 2023 à Paris de la deuxième session du Comité de négociation intergouvernemental pour l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, le Gabon a soumis sa position nationale suivant les Très Hautes Instructions Son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA. Rappelons que l’urgence de la pollution plastique à l’échelle planétaire avait amené l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à adopter la résolution 5/14 qui invite les Etats-membres de l’ONU, les Organisations Internationales et la Société Civile à agir ensemble.
Chaque année des tonnes de plastiques altèrent les milieux naturels, ternissent la beauté des paysages et menacent la santé humaine.
Le Gabon, des obligations qui cadrent parfaitement avec l’urgence de la situation :
– adoption de mesures politiques, législatives, réglementaires et fiscales de nature contraignante visant à lutter contre la pollution plastique ;
– établissement de normes internationales de régulation pour la fabrication, l’importation, l’exportationet la production de matières plastiques ;
– interdiction de la production, la commercialisation, l’exportation, l’importation des plastiques à usage unique y compris des déchets plastiques ;
– mise en place des lignes directrices pour améliorer les systèmes nationaux de gestion des déchets ;
– mise en place des mécanismes de surveillance et de sanctions des rejets des équipements de capture et conditionnement inhérents à l’industrie de pêche en mer ou dans tout autre écosystème aquatique ;
– mise en place d’un système internationale de remédiation de la pollution plastique pour les océans et les zones internationales ;
– Mobilisation des fonds nécessaires pour la mise en place d’un plan décennal de remédiation de la pollution plastique antérieure dans les zones internationales ou dans les pays recevant les déchets plastiques en provenant de la haute mer ;
– mise en place de normes au niveau international pour réglementer l’utilisation des additifs et produits chimiques dans l’industrie des plastiques ;
– définition de mécanismes d’attribution de crédits positifs pour la réduction et l’élimination des déchets plastiques sur la base de la responsabilité élargie du producteur pour le pollueur.
Herton-séna Omoungou
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