Au Gabon, le tant attendu Dialogue National inclusif se tiendra du 2 au 30 avril prochain, sept mois après le coup de libération qui a précipité la chute de l’ancien Président Ali Bongo et l’avènement au pouvoir du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.Ce rassemblement sera crucial pour l’avenir du Gabon. Il a en effet pour objectif de lancer une profonde réforme du pays, avec d’abord un diagnostic de la situation des institutions, celle du social, l’économie, la politique et autres.
Au Gabon l’on a longtemps présenté le Dialogue National comme une occasion pour les différents acteurs politiques et sociaux de se réunir afin de discuter des problèmes qui touchent le pays. Cependant, la population s’est toujours demandée si ce processus est véritablement une tentative sincère de prendre en compte les aspirations du peuple gabonais. Le Dialogue d’Angondjé organisé sous l’ère Ali Bongo Ondimba en fait foi. Nombreux en sont sortis bénéficiaires, avec des nominations et des promotions tandis que le peuple en lui-même fut oublié. Un dialogue qui avait abouti en effet à des accords politiques.
Mais cette fois-ci, le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema est déterminé à faire les choses autrement rien qu’en consultant déjà le bureau de ce Dialogue National inclusif qui est présidé par Msgr IBA- BA et composé par l’ensemble des forces vives de la nation sans distinction de catégories sociales aucune. Au moment où la Transition bat son plein, le Dialogue National inclusif qui débute bientôt s’avère être essentiel pour construire un Gabon nouveau et trouver des solutions durables aux défis auxquels le pays est confronté.
En prenant en compte les différentes voix et en favorisant la participation de la société civile, ce processus peut permettre de construire une vision collective pour l’avenir du Gabon.Cependant, pour que le dialogue national inclusif soit réellement efficace, il est crucial que les autorités gabonaises s’engagent à écouter les revendications de la population, à garantir la transparence du processus et à mettre en œuvre les recommandations qui en découlent. Sans ces éléments, le dialogue risque de rester un exercice de communication politique vide de sens.
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