Le Dialogue National Inclusif est une étape cruciale dans le processus de consolidation de la démocratie au Gabon. L’un des sujets abordés lors de ce dialogue est l’inscription de l’armée dans la constitution, afin de garantir le respect de deux mandats présidentiels et d’éviter toute violation de la constitution gabonaise.Si pour certains inscrire l’armée dans la constitution pourrait être perçue comme une ingérence dans les affaires politiques du pays, il n’en demeure pas moins que cela pourrait également être une avancée significative et une option qui puisse assurer l’alternance au sommet de l’État.
En Afrique particulier, plusieurs Chefs d’État cèdent difficilement le pouvoir et sont des adeptes de changements de constitution pour leurs propres intérêts. Pour préserver la stabilité et garantir la cohésion sociale au Gabon le peuple gabonais a pu compter le 30 août dernier sur les militaires qui ont remis à plat les institutions et œuvrent actuellement pour leur restauration.
Chose qui n’est pas faite forcément dans les pays où il y a eu des coups d’État. L’armée pourrait effectivement servir de contrôle et de surveillance des institutions publiques pour éviter toute dérive.D’ailleurs, une disposition pourrait spécifier que l’armée ne pourrait intervenir que si la personne au pouvoir veut user de stratégies pour se maintenir au pouvoir, en tripatouillant les résultats des élections ou en changeant la constitution.
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