L’histoire du Gabon nous enseigne que les pères de notre jeune nation, à savoir Feu Leon Mba Minko et Feu Omar Bongo Ondimba puis récemment l’ancien président Ali Bongo Ondimba, ont en leur temps respectif jeté les bases des valeurs cardinales de l’unité nationale que sont la paix, l’unité, la cohésion sociale et des libertés fondamentales, socle de notre démocratie et surtout des valeurs fondamentales de la République Gabonaise.Le dialogue national inclusif est un processus politique organisé au niveau national.
De ce fait, il vise à générer un consensus au sein de l’ensemble de la classe politique et des acteurs de la société civile en cas de graves crises socio-économiques pendant une transition politique d’une importance capitale, à l’issue duquel le Gabon retrouvera un ordre constitutionnel respectable.En effet, les normes juridiques qui composent le droit constitutionnel forment un ensemble cohérent et hiérarchisé, un ordre que l’on peut qualifier de « constitutionnel » dès lors que la Constitution, qui y occupe le rang suprême, réunit ces règles en un système dont elle détermine la structure et l’organisation. Aujourd’hui, le président du comité de transition et de la restauration des institutions et ses équipes, doivent impérativement travailler d’arrache-pied avec toutes les forces vives de la nation, sans distinction aucune pour consolider ces acquis sociaux indélébiles et naturellement indispensables à notre vive ensemble.
Bien qu’il soit regrettable de constater l’absence de certains hauts dignitaires, jeunes cadres, acteurs politiques et de la société civile de la république gabonaise, ceux qui ont servi et défendu le drapeau vert jaune bleu avec dévouement, abnégation et patriotisme. Cette absence observée foule au pied le caractère inclusif de cette grande messe nationale, car on ne construit pas où ne reconstruit pas un village comme celui-là sans les vieux qui connaissent le terrain et les nouveaux leaders qui apportent un sang neuf et une nouvelle vision.Les autorités actuelles de la transition au Gabon, en tête desquelles le Général de Brigade Clotaire Brice Oligui Nguema devront pendant ses deux ans de période exceptionnelle, veiller de manière permanente à ce que notre pays demeure unis et surtout un État de droit.
Se sont des premières conditions essentielles pour conforter notre jeune démocratie. Nous devons tous ensemble, continuer à garantir et renforcer le pluralisme politique, les libertés d’opinions, d’expressions, d’associations et d’entreprises par le biais de nos institutions républicaines fortes et compétentes qui existent et doivent être restaurées. Dans cette perspective, l’opposition devrait avoir un statut tenant compte des exigences de la démocratie.Le CTRI doit véritablement se concentrer sur la restauration des institutions du pays, l’organisation de l’élection présidentielle fixée en Août 2025 et continuer à soutenir le développement des médias, des entrepreneurs, des opérateurs économiques, des personnes vulnérables, des commerçants (es) et encourager les initiatives des partis politiques et de la société civile. C’est de toute cette synergie collective, ce travail en commun que sortira le développement harmonieux du Gabon rénové, unis, fort et prospère auquel nous aspirons tous.
De même que le projet de restauration des institutions de la république gabonaise aussi excellent soit-il, devrait emmener à rénover les lois fondamentales et à moderniser les pratiques politiques pour s’adapter au nouveau contexte socio-économique, environnemental et culturel du pays. La consolidation de l’état de droit et de la démocratie participative en dépendent très fortement.Le véritable progrès n’est pas de donner plus à ceux qui ont beaucoup, c’est plutôt de donner suffisamment à ceux qui ont peu, sinon rien. Que la nouvelle constitution gabonaise mette un accent particulier sur la franche des populations les plus vulnérables en renforçant les lois sur le social, puis en mettant un point d’honneur sur la croissance économique nationale et le développement durable du Gabon pour les générations futures. Aurons-nous réellement un nouveau Gabon après ce dialogue national inclusif !?L’avenir nous le dira…
MINTSA ANGO Verdaly,Acteur Politique
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