« Il faut que le Gabon soit un pays, qui, par sa maturité politique et les composantes de son pays, aura ouvert la voie royale à toutes les démocraties » , avait prononcé feu Omar Bongo Ondimba il y a plus de 30 ans. À quelques mois de l’organisation de la concertation nationale qui devrait débuter en avril 2024, sous l’égide du gouvernement de Raymond Ndong Sima, la place de la jeunesse gabonaise devrait également être mise sur la table.
La jeunesse gabonaise représente 65% de la population, et a un taux de scolarisation de base de plus de 90%. Néanmoins, cette jeunesse fait souvent face à des obstacles avec un décrochage scolaire trop élevé, mais la principale difficulté est celle de l’entrée des jeunes sur le marché de l’emploi. Cette première étape dans le chronogramme de la transition porte de grandes ambitions. Mais soulève nombre d’interrogations.Au total, 17 245 contributions ont été déposées. 15 300 gabonais ont transmis leurs propositions via le site internet dédiés. Près de 4 500 ont effectué le déplacement au ministère de la Réforme des institutions pour déposer les leurs.
Cette concertation nationale devrait être l’espace idéal voire le cadre privilégié pour la jeunesse gabonaise de poser sur la table les problèmes auxquels ils font face tels que le chômage, le manque de formation professionnelle adéquate, la pauvreté, etc. Pour le Chef de l’État, Président de la Transition, Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema , la jeunesse gabonaise constitue l’un des piliers fondamentaux de cette transition voire de la restauration de notre pays. Il revient donc aux jeunes de marquer de leur empreinte indélébile la concertation nationale qui pointe à l’horizon. Dans tous les cas, l’engouement de la jeunesse gabonaise autour de cette concertation nationale devrait être palpable et visible d’autant plus que nombreux ont de façon individuelle ou collective fait parvenir leurs contributions aux autorités compétentes. Le rendez-vous est donc pris pour avril prochain.
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