Les représentants et envoyés spéciaux du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Afrique centrale sont réunis, depuis jeudi dernier à Libreville, pour faire le point des différents Dialogues que viennent de tenir certains pays africains sur le continent Placée sous le thème : « Dialogue et accords politiques en Afrique centrale : Défis, opportunités et perspectives », cette rencontre qui réunit à Libreville jusqu’à ce vendredi les représentants onusiens et les autorités gabonaises s’articule autour de la mise en œuvre des recommandations de la 5ème réunion tenue en mars 2017 dans la capitale gabonaise. Cette 6e réunion annuelle s’est ouverte en présence du ministre délégué aux Affaires étrangères, Raymond Placide Ndong Meyo. Le partage des informations était au centre des échanges. Il a été question de renforcer la cohérence et la coordination des activités de paix et de sécurité menées par les organismes des Nations Unies dans la sous-région. La présence des représentants des organisations sous régionales a permis d’enrichir les discussions sur les défis auxquels l’Afrique centrale est confrontés, ainsi que sur les voies et moyens d’y faire face. «Les défis multiformes en rapport avec la paix, la sécurité, le développement, ainsi que la stabilité politique à l’échelle sous régionale commandent, effectivement, l’organisation de telles assises, dans le but de renforcer la synergie entre les agences œuvrant dans notre sous-région», a déclaré Placide Ndong Meyo. La région d’Afrique centrale est confrontée depuis plus d’une décennie à des conflits liés à l’organisation des élections politiques. Des dialogues politiques ont été organisés pour éteindre les foyers de tensions. Des dialogues qui ont été suivis d’accords politiques. Le but de cette rencontré s’inscrit donc dans le cadre de la politique des nations unies à renforcer la paix à l’intérieur des territoires. ]]>
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