Plusieurs mesures gouvernementales ont été vertement contestées par les centrales syndicales, à savoir, la taxe de solidarité nationale qui vise à réduire les gros salaires de 5 à 15%, le gel de recrutement à la fonction publique pendant 3ans, le licenciement de 50 % des effectifs de la main-d’œuvre non permanente, des avancements et reclassements etc.
D’ailleurs sur les lieux, non loin de l’hôtel Nomad, plusieurs syndiqués se sont fait entendre autrement par des chants et le claquement d’instruments afin de s’opposer à toutes formes de négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux. « Je suis enseignant, il y’en a plusieurs ici dans ma situation, mais cela fait des années que nous attendons notre intégration à la fonction publique. Nous constatons amèrement qu’il y a trop de réformes. » Lance un jeune enseignant tout dépité.
Le dialogue initié par le gouvernement vise l’obtention d’une trêve sociale afin de trouver un cadre de travail plus serein. « J’appelle à un dialogue qui devra désormais favoriser l’anticipation et la négociation au détriment de la toujours dommageable confrontation ; un dialogue si il est conduit sans interruption et en bonne intelligence, nous mettrait à l’abri des situations de grèves, parfois intempestives, parfois injustifiées et surtout contre-productive » a lancé Julien Nkoghe Bekale avant de renchérir que « les grèves brident l’action du gouvernement et ruinent notre économie, elles ravivent d’inutiles antagonismes ».
Cette grande rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux a laissé un goût amer chez certains spécialistes de l’information qui se sont vu refuser le droit d’accès au site. Ce qui demeure un obstacle dans la collecte de l’information journalistique.
Aubin Itsoma Letembe
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