Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gouvernement devrait prendre des dispositions pour éviter de retomber dans les méandres qui n’ont pas permis la mise en place d’un dialogue social franc, sincère, fructueux et nécessaire à l’apaisement du climat social.
En effet, refusant de tirer les enseignements de l’histoire, plusieurs organisations syndicales de notre pays ignorent volontairement et consciemment l’importance des assises organisées par le Premier ministre et mettent en avant la cupidité de leur responsable pour se faire un peu de « sous ».
Ces organisations peu représentatives du monde syndical ont choisi de sacrifier l’intérêt général au profit des poches de leurs responsables car elles valideront des mesures certes nécessaires pour la restructuration de notre économie mais dont l’application nécessite une appréciation et une implication des véritables partenaires sociaux représentatifs du monde syndical gabonais.
Si l’initiative du Dialogue social est la bienvenue, il serait nécessaire pour le gouvernement de prendre en considération les critères de légitimité et de représentativité des syndicats, confédérations et centrales syndicales.
La non-prise en compte de ces deux facteurs de représentativité et de légitimité au profit de la distribution des sommes d’argent ne permettra pas le retour à un climat social serein et apaisé.
Pire encore les tensions sociales renforcent les antagonismes et menacent la paix sociale. La parfaite illustration est la récente mesure de restriction des conditions d’attribution des bourses d’études qui a provoqué la colère des apprenants sur l’ensemble du territoire national.
Pour éviter d’éventuels troubles qui résulteraient de l’application des mesures du plan de relance économique à savoir la baisse des salaires, la réduction de 10% des effectifs de la Fonction publique, la réduction de 50% des agents de la main-d’œuvre non permanente, le gel des stages, recrutement ,intégration, concours, titularisation, avancement, reclassement après stage , il serait souhaitable pour le gouvernement de ne pas prêter attention aux chants des sorciers qui promettent « de gérer la situation » alors même que seul leur intérêt personnel compte.
Si le dialogue est l’arme pour la préservation de la paix alors que le gouvernement s’en saisisse et qu’il fasse prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation gabonaise.
Ismael.O
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