Depuis plus de deux semaines, les centres hospitaliers universitaires de Libreville et d’Owendo ne reçoivent plus les assurés de la CNAMGS. Les hôpitaux publics conditionnent la reprise des prises en charge des patients par l’épurement de la dette des prestations des assurés. Le directeur général de la CNAMGS, Renaud Allogo Akoué pense que cette situation à un fort impact social car la capitale politique et administrative du pays (Libreville) contient plus de la moitié des assurés avec près de 53% des économiquement faibles.
Conscient des enjeux, le Directeur général affirme un retour à la normale de la situation dans les tous prochains jours : « Le Ministre d’Etat à la Santé a réuni les différents acteurs de son secteur. Au cours de cette rencontre, le Ministre d’Etat a voulu faire le point sur cette dette de la CNAMGS. C’était l’occasion pour moi d’éclairer la lanterne sur les efforts consentis par la CNAMGS dans l’apurement et le règlement de la dette. Ainsi après plusieurs échanges, nous avons pris l’engagement, en accord avec notre tutelle, de parvenir à alléger cette dette. Donc d’ici peu, la relation avec les hôpitaux reviendra à la normale », a rassuré Renaud Allogo Akoué.
En outre, il a également rappelé que le malaise observé dans les structures hospitalières suite au refoulement des assurés Cnamgs n’est pas généralisé dans toutes les structures du pays : « Au moment où je vous parle, en dehors des Centres Hospitaliers Universitaires de Libreville et d’Owendo, nos assurés sont reçus sur toute l’étendue du territoire national tant dans les hôpitaux que dans des pharmacies », a-t-il ajouté.
Pour lui, d’importants efforts sont réalisés au quotidien par la Cnamgs et auprès des partenaires de santé, dans l’optique d’améliorer le système de santé des gabonais : « Pour ce qui concerne les pharmacies, non seulement il n’y avait pas un encours important, mais encore nous avons pu trouver une solution pour le paiement de leurs factures dans un délai de 24 heures. Ceci a été rendu possible grâce à un partenariat que nous venons de parapher avec la banque panafricaine Ecobank qui va nous accompagner dans cette démarche. Pour me résumer, la relation entre la CNAMGS et ses partenaires est au beau fixe et nous poursuivons au
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