Dans un entretien accordé à France 24, l’envoyé personnel d’Emmanuel Macron pour l’Afrique déclare qu’il n’y a pas de “demande de départ” des troupes françaises de la part des chefs d’État gabonais, tchadien et ivoirien. Jean-Marie Bockel est chargé de la reconfiguration du dispositif militaire français établi au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Tchad.
“ll n’y a pas de demande de départ” des troupes françaises de la part des chefs d’État gabonais, tchadien et ivoirien, assure-t-il sur France 24.Jean-Marie Bockel, envoyé personnel du président français pour l’Afrique. Pour plusieurs de nos partenaires, ce qui compte demain, ce n’est pas “le nombre” de soldats français, mais “la qualité du partenariat”, explique-t-il.La France détient une base militaire au Gabon depuis des décennies notamment à Libreville. Mais l’Afrique francophone connait actuellement un vent de renouveau qui impose à chaque dirigeant de revoir les accords de partenariats avec l’ancienne puissance coloniale qu’est la France.
Plus spécifiquement, il se pourrait que la France procède à la réduction de ses forces prépositionnées. Toutefois, le Gabon devrait bénéficier un peu plus d’un appui militaire basé sur la formation militaire, le partage de renseignements, et le soutien logistique.Pour le Gabon il s’agit désormais de matérialiser sa souveraineté militaire pour faire face aux défis sécuritaires en Afrique centrale tout en se repositionnant comme un maillon fort et stratégique.
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