Victime d’un accident de moto dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août à Abidjan, l’artiste ivoirien Ange Didier Huon – alias DJ Arafat – est mort des suites de ses blessures dans une clinique d’Abidjan, selon plusieurs sources officielles ivoiriennes, dont Maurice Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture.
La star du « coupé-décalé » est décédé lundi 12 août à la Polyclinique des Deux Plateaux, à Abidjan. L’artiste est mort des suites de ses blessures après un grave accident de la route, survenu dans la nuit de dimanche à lundi. Sa moto a percuté une voiture conduite par une journaliste de Radio Côte d’Ivoire. Le chanteur, inconscient, a été rapidement pris en charge et admis en soins intensifs. Il n’a malheureusement pas survécu.
« Il a été admis aux urgences dans un état végétatif. Il avait notamment une fracture du crâne et un œdème », a confié à Jeune Afrique un médecin de l’établissement, sous couvert d’anonymat. Les équipes soignantes ont tenté de le réanimer, « en vain »
Deux ministres du gouvernement ivoirien, qui se sont rendus au chevet de l’artiste, ont confirmé le décès à Jeune Afrique, de même qu’un haut fonctionnaire en poste à Abidjan. « Je suis à la clinique où DJ Arafat a été admis. Je peux vous confirmer que l’artiste est décédé. Je suis avec le ministre d’État Hamed Bakayoko, pour nous organiser avec la famille », a déclaré Maurice Bandaman, ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.
L’information a par ailleurs été confirmée sur les antennes de la RTI, la chaîne publique ivoirienne, dans son journal de 13h.
A’salfo, le leader du groupe Magic System, s’est rendu lui aussi à l’hôpital. Selon nos informations, l’entourage de l’artiste, comme les autorités ivoiriennes, s’interrogeaient en fin de matinée sur les modalités de l’annonce du décès au public.
On tient à rappeler que l’artiste venait de sortir son clip vidéo intitulé Moto moto qui avait déjà fait l’unanimité au niveau du public, Le Yorobo ne verra pas le monde danser au rythme des mélodies dont lui seul avait le secret.
Source: Jeune Afrique
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