Si certains boulangers ont entrepris de vendre la baguette de pain à 150 selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) « Le prix de vente au consommateur final ne change pas, il reste à 125 francs.» Malgré cela, certains revendeurs ont tenté de revendre à un prix au-dessus du prix encadré (125 francs) par l’administration.
Saisie de la situation, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rencontré mardi les boulangers qui ont justifié leur décision de livrer le pain aux revendeurs à 120 francs. Ils ont évoqué notamment la hausse du prix du carburant, l’augmentation subtile du prix du Kw/heure de l’électricité, la hausse du coût de sacs de farine de 50 kg qui passe de 13 500 francs, à 15 500, voire 16 000 francs. En dépit de cette réunion les choses ne semblent pas avoir évolué de ce coté. Plusieurs détaillants préfèrent ne pas vendre cette denrée
” Le prix de vente au consommateur final ne change pas, il reste à 125 francs. Au terme des discussions que nous avons eues avec les boulangers, il a été convenu que le prix aux revendeurs sera fixé à 115 francs “, a précisé Emmanuel Eyeghe Nze, directeur général de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes au terme des échanges qu’il a eus avec les boulangers. Les deux parties admettent que la marge traditionnelle des revendeurs ” va être grignotée. Au lieu d’avoir 15 francs de marge, ils auront désormais 10 francs”.
Tout flambe au Gabon…
Malgré la mise en place de la nouvelle mercuriale portant sur les produits alimentaires, les prix de ces produits ont continué à progresser au premier trimestre 2019, mais à un rythme plus modéré par rapport à celui de fin décembre 2018. Un casse-tête pour le gouvernement.
Comment freiner l’ascension fulgurante des prix à la consommation ? Au plus fort de la décision unilatérale des boulangers et pâtissiers d’augmenter le prix de la baguette de pain ou encore des transporteurs terrestres de surenchérir sur le coût des trajets en taxi, le gouvernement semble ne plus savoir où donner de la tête.
Sur les trois premiers mois de l’année 2019, les pressions inflationnistes ont persisté, selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF).
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