Le ministre du Gaz, du pétrole et des hydrocarbures, Noël Mboumba et la société malaisienne Pétronas (Petroliam Nasional Berhad), ont procédé le vendredi 2 août courant dans un hôtel de la place à Libreville, à la signature de contrat d’exploitation et de partage de production des blocs F12 et F13.
Cette signature de contrat intervient quelques semaines après la promulgation officielle par le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba du nouveau code pétrolier. Un signe qui selon les autorités gabonaises a enfin décidé les responsables de cette société spécialisé dans les activités liées au pétrole et au gaz naturel, à consentir à faire affaire avec le Gabon.
« Nous encourageons le pragmatisme de ce partenaire de pouvoir nous accompagner dans l’accélération des processus. Nous sommes aujourd’hui dans l’ère de l’accélération, puis que le président de la République estime qu’il n’y a plus de temps à perdre. Il faudrait que nous puissions accélérer la cadence au niveau de l’administration, pour que ce qui est encore sous terre puisse sortir pour nous donner la possibilité de nous développer », a avancé le ministre des hydrocarbures, Noël Mboumba.
En effet, la différence entre l’ancien code des hydrocarbures et le nouveau se situerait au niveau de l’attractivité d’un point de vue fiscal et économique. Selon le ministre du pétrole, celui-ci a été un frein pour le développement du bassin sédimentaire. « La preuve qu’aujourd’hui le nouveau code est attractif est que Pétronas attendait la promulgation de celui-ci, pour pouvoir signer ce traité. Ce code est considéré comme étant le meilleur au niveau africain », a expliqué Noël Mboumba.
Ce dernier a par ailleurs indiqué que le Gabon ne pouvait se départir du secteur pétrolier, car il reste le secteur moteur de notre économie. Et que la signature de ce contrat est un signe de satisfaction et d’espoir. « C’est pour cette raison d’ailleurs que nous avons intitulé ces deux blocs, espoir en langue Punu et Fang. Nous pensons qu’avec Pétronas, qui est un partenaire sérieux, nous avons un espoir de pouvoir développer et augmenter à nouveau notre production et nos recettes », a-t-il déclaré.
Grâce à l’appel d’offre des 35 blocs en cours, le Gabon s’attend à enregistrer d’autres sociétés d’exploitation internationales qui envisageraient d’acquérir ces derniers. Il faut dire que le potentiel au niveau du offshort profond et offshort très profond est réel au Gabon. En témoigne en effet, les découvertes de puis de forages déjà existantes. « La situation de la production pétrolière au Gabon est-elle que nous sommes à près de 200 mille barils jour. Et notre ambition est d’atteindre les 300 mille barils jour d’ici un an pour augmenter les recettes publique », a conclu le membre de gouvernement.
D.J
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