Sa titularisation au poste de ministre de l’éducation nationale a fini par donner raison jusqu’à présent aux plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. En effet, bientôt deux ans que Camélia Ntoutoume-Leclerq est en charge de ce ministère qui jadis était en proie à de grèves intempestives. Mais depuis lors, avec beaucoup de rigueur, de dialogue et de travail, les résultats parlent d’eux-mêmes.
Déja deux années sans grève
Sa confirmation récente au poste de ministre de l’éducation nationale au sein du gouvernement dirigé désormais par Alain-Claude Bilie-By-Nze n’est pas le fruit d’un hasard. Entre ouverture et disponibilité, Camélia Ntoutoume-Leclerq a su mettre surtout en avant le dialogue avec les partenaires sociaux. Très à l’écoute et toujours à l’affût du moindre bruit de couloirs au sein des syndicats, la ministre de l’Education Nationale assume avec brio les charges de sa responsabilité.
Elle n’hésite pas à aller au front devant les élèves ou les enseignants pour comprendre leurs revendications et désamorcer toute tentative de mouvement d’humeur. Résultat, depuis deux ans aucune perturbation n’a chamboulé ni le bon déroulement du calendrier scolaire ni celui des examens de fin d’année.
Des résultats records en 2023
Si les résultats des examens en 2022 ont laissé nombreux gabonais dubitatifs sur la capacité de Camélia Ntoutoume-Leclerq à redonner à l’école gabonaise ses lettres de noblesse, pour cette année 2023 les résultats ont atteint des records jamais enregistré auparavant dans notre pays. Dans l’enseignement général par exemple, le second tour a été marqué cette année par une forte réussite selon les données tendues publiques par le Direction générale des examens et concours (DGEC).
En effet, il en ressort qu’après un premier tour avec un taux de réussite de 35,80 % (un record pour le Gabon), le taux de réussite de ce second tour a atteint un autre record de 99,86 %.Pour les filières techniques, les chiffres sont également en hausse vertigineuse. Après un taux de réussite de 43,92 % au premier tour, celui-ci s’élève à 98,80 % au second tour (1 649 candidats reçus sur 1 669). Ces résultats prouvent à suffisance que la méthode Camélia Ntoutoume-Leclerq fonctionne. Quitte désormais au ministère de l’enseignement supérieur de prévoir les établissements pour accueillir ce beau nombre de futurs étudiants.
La Rédaction
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