Véritable révolution à laquelle on assiste au sein du secteur éducatif de notre pays, l’un des secteurs les plus sensibles et importants. En effet, le Ministre de l’Éducation Nationale, Camelia Ntoutoume-Leclerq a initié une série de mesures pour remettre sur les rails certaines dérives constatées à chaque début de rentrée scolaire dans notre pays.
En ce qui concerne les manuels scolaires, la commission de l’institut pédagogique nationale n’aura retenu qu’une cinquantaine sur la centaine qui avait au préalable été présentée. Il s’agit là de rendre officiel les différents manuels retenus dans le cadre de cette année scolaire car très souvent certains enseignants et chefs d’établissements exigent de la part des élèves de payer des livres, des fascicules pas du tout homologués par le ministère, et très chers.
Pareil en ce qui concerne les frais d’inscription et de réinscription. Depuis le début de la rentrée scolaire, des parents dénoncent le fait que certains chefs d’établissements refuseraient de s’aligner. Or, les différents montants allant de 3 à 10 mille au maximum, sont connus, selon qu’il s’agisse du pré primaire, primaire et du secondaire.
De plus, il serait également exigé aux parents d’élèves des rames de papier, des papiers hygiéniques, et des frais d’APE allant au-delà des montants fixés par le ministère. Or, selon une note circulaire du ministère de l’éducation nationale, les frais d’APE sont à 1000f cfa par parent au Pré-primaire et au primaire ; 2000f cfa par parent au secondaire. Dans l’enseignement privé laïc et confessionnel: les frais ne peuvent excéder 5000f cfa par parent.
Et pour que ces instructions soient respectées à la lettre, le ministre de l’éducation nationale Camelia Ntoutoume-Leclerq entend prendre des sanctions administratives à l’encontre des chefs d’établissements véreux. Les Chefs d’établissements publics savent donc à quoi s’en tenir.
Herton-Séna OMOUNGOU
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