Dans une interview exclusive accordée au quotidien L’Union paru le mercredi 15 mai 2019, le ministre de tutelle, Michel Menga a dénoncé la campagne de dénigrement orchestrée par les enseignants pré salariés depuis 5 ans, à l’endroit de l’équipe gouvernementale chargée de régler au plus vite la situation administrative de ces fonctionnaires.
Michel Menga M’Essone, le ministre de l’Education nationale n’est pas allé sur le dos de la cuillère. Il a, au cours de son échange avec nos confrères du journal L’Union, dénoncé une attitude peut républicaine à son goût, qui animerait les formateurs dépourvus de postes budgétaires depuis leur prise de fonction au sortir des grandes écoles. Conscient de ces difficultés des difficultés que peuvent encourir ces derniers, les autorités ont mis en œuvre une large concertation impliquant tous les services inclus dans la chaîne de traitement desdits dossiers, de même que les partenaires sociaux.
Le membre du gouvernement a fustigé la « cabale médiatique » initiée par les protestataires, désormais établis au piquet de garde à l’église Sainte- Marie depuis janvier. Une attitude qui irait à l’encontre des équipes déjà déployées pour mettre à jour au plus tôt les statuts. « Nous leur avons dit que le président de la République et le Premier ministre ont décidé de les intégrer dans la Fonction publique. Malgré cela, ils continuent de déverser des contre-vérités par médias interposés », a-t-il affirmé.
D’après le membre du gouvernement, uniquement 500 cas issus de la province de l’Estuaire dont 2000 enseignants sont actuellement en poste, « nous avons commencé à traiter ces dossiers, en commençant par la province de l’Estuaire. Nous avons déjà traité 500 dossiers, les intéressés ont été invités à se rendre dans leurs différents établissements d’affectation. Certains sont venus, d’autres ne se sont jamais présentés ».
A ce jour il s’agit de 3 promotions, notamment 2014, 2015 et 2016 concernés par cette opération. Le fait qu’une cinquantaine de ces agents aient établit domicile à l’église préoccupe au plus haut point les autorités. Dans le même entretien, il laisse entendre que ces derniers doivent désormais libérer les lieux vu que les choses rentrent progressivement dans l’ordre. Ainsi, « conformément à la volonté du Chef de l’État, le premier ministre a décidé de les intégrer à la Fonction Publique», a-t-il ajouté.
Durant ces séances de travail, « plusieurs anomalies ont été constatées, car nous nous sommes aperçus qu’il y a plus de 100 mauvais dossiers ». A cet, « j’ai dû convoquer le responsable de l’ordre d’enseignement pour m’enquérir de la situation de ces dossiers. Dans tous les cas, nous allons démasquer les gens qui sont dans le faux».
Par ailleurs, Michel Menga a réaffirmé que ce toilettage se poursuivra à l’intérieur du pays. C’est dans cette perspective qu’il a instruit les concernés à se rendre sur leurs lieux d’affectation où des délégations venues de la capitale, viendront vérifier l’effectivité de leur présence au poste de travail.
Kaissy Bekale
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