La Fondation Horizons Nouveaux sis à Acaé dans le 5ème arrondissement de Libreville a été inaugurée le 21 septembre 1996. Cette œuvre est l’aboutissement d’un projet mené par l’ex première Dame du Gabon feue Edith Lucie Bongo Ondimba. L’école de la Fondation était destinée à accueillir des enfants présentant des déficiences psychomotrices et depuis deux ans, l’établissement ne fonctionne presque plus, suite au non-paiement des salaires des personnels. Depuis lors, les ex pensionnaires sont livrés à eux-mêmes et parents ne savent plus à quel saint se vouer : « Cette école nous aidait vraiment. Je voyais bien des évolutions avec ma fille. Maintenant l’établissement est fermé et personne ne donne réellement des explications. J’ai pu voir un des professeurs de ma fille qui m’a confié qu’il n’était plus payé depuis belle lurette. Nous attendons patiemment que cette situation se règle. Avoir un enfant avec des déficiences psychomotrices n’est pas facile. On attend impatiemment la réouverture de l’école », a confié Josette Ada, parent d’élève. Médecin de formation, feue Edith Lucie BONGO ONDIMBA s’était investie pleinement dans ce projet avec pour challenge offrir à une population marginalisée un cadre idéal d’épanouissement. En effet, l’idée de cette fondation est née d’un constat évident : très peu de pays en voie de développement dont le Gabon fait partie disposent dans les domaines médico-sociaux de structures spécialisées à même d’assurer l’encadrement des enfants handicapés en dépit des forts besoins existants. Du vivant de cette première dame, ces enfants bénéficiaient d’un soutien et d’un réel suivi qui réjouissaient les parents. « La fondation bénéficiait d’une subvention estimé à 600 millions, mais, dès 2009, après le décès de la fondatrice, cette subvention, qui servait au fonctionnement de l’établissement et à payer les salaires du personnel, n’a cessé de décroître, jusqu’en 2015-2016. Les subventions de l’État étant devenues insuffisantes, l’école fonctionnait désormais au ralenti. Nos derniers salaires nous les avons perçus en avril 2016. A ce jour nous sommes tous inquiets. Nous ne savons même pas ce que sont devenues nos cotisations CNSS », s’est alarmé le porte-parole du collectif des agents de la fondation, ayant requis l’anonymat. MENGUE]]>
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