Dans le contexte éducatif gabonais, une nouvelle dynamique semble émerger en faveur de l’intégration du travail manuel dans le système scolaire. L’objectif est de renforcer la formation des élèves par des compétences pratiques qui complètent les enseignements théoriques. Cette initiative vise à répondre à plusieurs enjeux, notamment environnementaux et de salubrité.
Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 5 de la loi n° 21/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale de l’Education, de la Formation et de la Recherche a pour objectif principal de rétablir la pratique du travail manuel en milieu scolaire en vue de concourir à l’assainissement de l’environnement scolaire et l’appropriation des valeurs citoyennes.
Un changement de paradigme éducatif:
Traditionnellement, l’éducation au Gabon a mis l’accent sur les matières académiques, souvent perçues comme plus prestigieuses. Cependant, un changement de paradigme se dessine avec une volonté croissante de diversifier les savoir-faire des élèves. Le Conseil des Ministres du Jeudi 27 Mars envisage l’ institutionnalisation du travail manuel. L’initiative vise à développer des compétences pratiques dans des domaines variés tels que l’agriculture, l’assainissement, et bien d’autres.
Les avantages du travail manuel pour les élèves:
L’institutionnalisation du travail manuel offre plusieurs avantages. Sur le plan cognitif et psychologique, elle permet aux élèves de développer leur créativité, leur esprit critique et leur capacité à résoudre des problèmes de manière concrète. De plus, cela leur donne une meilleure compréhension de la nécessité d’assainir leur environnement.Ce type d’approche est également perçu comme un moyen d’éveiller l’intérêt des élèves pour la lutte contre l’insalubrité.
La Rédaction
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