Pour ce qui est des atteintes dirigées contre les femmes, les gouvernants ont souhaité renforcer significativement le dispositif des sanctions prévues dans notre législation avec la réforme du code pénal.
Les codes civil et Pénal gabonais sont caduques et conservent des dispositions discriminatoires sur certaines questions notamment l’égalité de genre. De ce fait, il est devenu plus que nécessaire pour les dirigeants d’acter la cohésion familiale, la complémentarité entre la femme et l’homme, tout en renforçant les droits des femmes.
Désormais, une loi spécifique a été ajoutée dans la législation gabonaise. Il s’agit de celle en rapport avec la prévention, la protection et l’élimination des violences et discriminations physiques, morales, économiques patrimoniales faites aux femmes. A cela s’ajoutent les mesures d’accompagnement facilitant leur applicabilité.
Dans le même élan, le gouvernement résolument engagé à renforcer les droits des femmes gabonaises, à mis en place un centre d’accueil entièrement dédié aux femmes victimes de violences. Ce centre dispose « de Cliniques juridiques chargées d’encadrer, de conseiller, d’orienter et d’accompagner les femmes victimes de violences » a expliqué le ministre de la Justice.
De plus, il y a la création d’un observatoire national des droits des femmes ayant pour rôle de mesurer l’impact de ces réformes en se fondant sur des indicateurs définis, et également chargé de la communication en matière de droit des femmes et de lutte contre les violences à leur égard, selon les précisions apportées par la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonella épouse Damas.
Au vu de tous ces dispositifs mis en place, le numéro un gabonais a réaffirmé sa volonté de promouvoir les droits de la femme et de lutter contre toutes les formes de discrimination à leur endroit. Il envisage ainsi, lever les obstacles des femmes en une décennie pour leur permettre d’accomplir des exploits.
FGM
Commentaires