À l’approche des élections de 2023, surtout celle de la présidentielle, l’opposition gabonaise semble de plus en plus perdre l’horizon et se dérouter pour après, comme il est devenu de coutume, crier à la fraude au moment où est annoncé le vainqueur. Pourtant, pour espérer gagner l’élection présidentielle face au mastodonte et très structuré PDG, il faudrait clairement avoir une meilleure offre et présenter un visage mieux que le parti de masse. Or, actuellement c’est loin d’être le cas.
Une ”boule puante” à l’Union Nationale
En effet, alors que l’on a crû à un véritable accalmie au sein de l’Union Nationale après l’élection de Paulette Missambo, dont la victoire avait été reconnue par Paul Marie Gondjout, ce dernier aurait récemment révélé à la première femme présidente d’un parti politique dans notre pays, des dysfonctionnements. PMG indique notamment son étonnement concernant la délocalisation du Siège du parti, le processus de nomination des représentants provinciaux, la déformation du logo, la campagne actuelle d’adhésion, qui relèveraient d’une ”boule puante”.
Rappelons que les deux fortes personnalités de l’Union Nationale ne se seraient pas encore rencontrées pour apaiser les tensions internes nées au cours de la campagne nauséabonde menée par chacun pour l’élection à la tête du parti. À cela, s’ajoutent les vieux de la vieille, qui auront du mal à taire leurs égos au bénéfice d’une candidature unique. Notamment, Alexandre Barro Chambrier, Guy Nzouba Ndama, Jean Ping, Pierre Claver Maganga Moussavou, Louis Gaston Mayila et bien d’autres.
” Ni de gauche ni de droite”
” Et voici le MCVL”, a récemment titré le quotidien national L’Union dans sa parution du vendredi 28 janvier dernier. Il s’agit du dernier né de la sphère politique nationale. Il s’agirait d’un parti politique né de la volonté de certains partis politiques, des syndicats, ONGs et associations de lutter contre l’ensemble des maux qui minent notre pays. Le Mouvement citoyen des volontaires des libertés qui se veut centriste, comme l’a indiqué Emmanuel Mvé MBA, l’un des promoteurs, a aussi opté pour ”l’observation des élections”.
Finalement, pendant que l’opposition semble encore de chercher et se diviser mutuellement, le PDG lui se renforce notamment par les anciens Pdgistes devenus opposants puis redevenus Pdgistes et de nouveaux militants également.
Herton-Sena OMOUNGOU
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