La société civile gabonaise s’insurge contre la corruption observée lors des scrutins jumelés du 06 octobre 2018 dernier. Pour cette dernière, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) aurait usé de stratagèmes fallacieux pour remporter ce double scrutin. Dans une déclaration lue devant la presse mercredi, les leaders de la société civile ont dénoncé avec la dernière énergie les pratiques peu orthodoxes du système PDG. Elle accuse le parti au pouvoir d’avoir triché durant le premier tour en ayant mis en place une vaste opération de fraudes électorales à grande échelle. Parmi les manquements qu’elle aurait remarqué, les responsables de la société dans leur déclaration cite : – Les transports massifs des électeurs des principales villes que sont Libreville, Port-gentil , Oyem, et Mouila vers les l’intérieur du pays avec pour effet, la modification frauduleuse du corps électoral dans plusieurs circonscriptions comme Bitam, Omboué, Lambaréné, Makoko, Mounana, Moanda, Koulamoutou, Lastoursville etc…; – Les achats massifs des cartes d’électeurs ; – La distribution d’argent aux abords des centres de vote; – L’utilisation des véhicules ambulants pour influencer et corrompre les électeurs dans les différents arrondissements de Libreville, d’AKanda et d’Owendo; – Les achats, les ralliements ou désistements de plusieurs candidats de l’opposition dans les villes de Port-gentil et Oyem ; – Globalement des milliers d’électeurs ont vendu leurs voix en se faisant corrompre contre des sommes d’argent. – En définitive, ces élections ont été une grande manifestation d’escroquerie électorale, de transgression criminelle des normes et principes démocratiques, et constituent une violation manifeste du Pacte international Relatif aux Droits civils et politiques ainsi que de la Charte Africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. C’est en ces termes que la société civile décrit le déroulement des élections jumelées du 06 octobre 2018. Il est essentiellement question de fraude électorale selon la société civile et le tout, « sous le regard complices des organismes internationaux ». Mengue]]>
article précédent
Commentaires