L’annulation, par la Cour constitutionnelle, de l’élection législative au premier arrondissement de la commune de Mouila, dans la province de la Ngounié reste mal perçue par l’ancien opposant, Jean-de-Dieu Moukagni Iwangou. Le président fondateur de Union et Solidarité (US), revient sur les éléments qui dès le départ ont faussé la donne de ce dernier scrutin. La Cour constitutionnelle a vidé le contentieux sur les élections législatives le week-end dernier. Sur les circonscriptions électorales frappées d’annulation, le 1er arrondissement de la commune de Mouila, où le ministre de l’enseignement supérieur était candidat en fait partie. Ce qui suscité la réaction de Moukagni Iwangou Moukagni. « Le fait pour le Centre Gabonais des Élections (CGE) d’avoir, de sa propre initiative, décidé de sanctionner le Président de sa commission locale, en le relevant de ses missions entre les deux tours, montrait clairement que les jeux ont été délibérément faussés dès le départ. La faute à des personnes à qui a été confié le mandat d’organiser le processus électoral en toute transparence dans notre circonscription électorale et ailleurs. Par décence, je me suis gardé de faire dans l’agitation, et j’ai même pris sur moi d’assumer les résultats invraisemblables qui m’ont été attribués. Maintenant, j’attends la publication de la décision de la Cour constitutionnelle, pour connaître les contours de la corruption, parce que les choses n’en resteront pas là. J’entends tirer toutes les conséquences de fait et de droit attachées à cette situation. La responsabilité sociétale à laquelle pourvoit une élection est trop grande, pour que certains compatriotes pensent s’amuser avec le destin et l’avenir de toute une ville, celle de Mouila.» Mengue]]>
article précédent
Commentaires