Les autorités gabonaises qualifient la situation épidémiologique du pays, marquée récemment par une forte hausse des contaminations à la Covid-19 et de l’apparition du variant Delta, de «préoccupante», affirmant que la vaccination demeurerait la seule option pour lutter contre la pandémie.
La nouvelle mutation de la Covid-19, détectée dernièrement, ne cesse d’inquiéter le monde entier, notamment le corps médical et les pouvoirs publics qui ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire ces dernières semaines au regard de la hausse des cas mais surtout du nombre de morts.
La hausse des cas est causée principalement par l’inconscience de certaines personnes qui n’accordent pas d’importance aux mesures de protection en prenant part à des fêtes de mariage, à des funérailles, à des rassemblements dans les magasins, les marchés et autres lieux comme les plages où la distanciation n’est pas respectée, ce qui conduit à la multiplication des contaminations.
La situation sanitaire est préoccupante. Le pays fait face à une augmentation exponentielle des cas covid-19 après avoir réussi à passer bien précédemment en dessous de la courbe de contamination. Ce qui inquiète fortement les autorités sanitaires d’autant que les populations continuent de snober le vaccin qui a jusque-là déjà prouvé son efficacité dans la lutte contre ce tueur silencieux.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prévoit que le variant Delta, très contagieux et qui est d’ores et déjà à l’origine de plus des trois quarts des nouveaux cas de Covid dans de nombreux grands pays, soit prédominant dans les prochains mois.
En Afrique, les décès dus à la covid-19 s’enchainent. Les autorités sanitaires ne cessent d’appeler à la responsabilité de tous pour une vaccination de masse afin de limiter les dégâts. Seulement, certains ne semblent pas prendre conscience de la gravité des faits et des conséquences de la covid-19 sur la survie de l’espèce humaine.
Selon une analyse 56 % de la population urbaine est concentrée dans des bidonvilles surpeuplés et mal équipés, et que seuls 34 % des ménages ont accès à de simples moyens de se laver les mains. En gros, 71 % de la population active est employée dans le secteur informel et la plupart de ces employés ne peuvent pas faire du télétravail. Près de 40 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Le COVID-19 entraînera inévitablement des dommages économiques.
En effet, le prix du pétrole, ressource qui représente 40 % des exportations africaines, a diminué de moitié et d’autres exportations majeures de l’Afrique, comme les textiles et les fleurs, se sont effondrées. Le tourisme qui représente jusqu’à 38 % du produit intérieur brut (PIB) de certains pays africains est pratiquement à l’arrêt, tout comme l’industrie aérienne qui y contribue.
Cette analyse nous amène donc à la conclusion qu’il faut éradiquer la covid-19 pour sauver des vies et l’économie en Afrique. Le seul moyen qui s’est avéré efficace jusqu’à lors dans la lutte contre cette pandémie, c’est le vaccin. Le vaccin qui nous permettra de retrouver un train de vie normal et de relancer nos activités qui contribuent au développement de nos pays et donc du continent africain.
FGM
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