Les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs menacent de geler les activités pédagogiques si la régularisation des situations administratives de leurs collègues pré-salariés n’est pas effective d’ici fin décembre. C’est la principale décision prise lors de l’assemblée générale du 24 octobre 2018. A quelques jours du début des activités pédagogiques dans l’enseignement supérieur, des menaces de grève sont déjà brandies. Le membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) se sont réunis en assemblée générale mercredi après-midi après leur rencontre avec leur ministre de tutelle, Jean de Dieu Moukagni Iwangou. De cette rencontre, il en ressort que si toutes leurs doléances ne sont pas satisfaites, les enseignants devraient rentrer en grève avant 2019. Les enseignants-chercheur pensent avancer dans le désordre : l’absence de nominations du personnel jusqu’à ce jour, la situation précaire de nombreux enseignants pré-salariés mais encore dans l’attente de leurs bons de caisse depuis juillet dernier, et les conditions difficiles que vivent les membres du Snec et autres une fois retraités. Face à cela, le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a convoqué une réunion hier matin à son cabinet, avec le directoire de la structure syndicale. « Des conseils d’administration ont été tenus. Nous attendons donc que les nominations soient annoncées. Nous souhaitons aussi que les nouvelles années, comme celle qui commence bientôt, puissent démarrer avec de nouvelles personnes », a fait savoir Jean Rémy Yama président national du Snec. Mengue ]]>
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