Face aux défis de la mondialisation accentués par une compétitivité absolue des intelligences, le Gabon se doit de tout faire pour compter au moins parmi les pays africains dotés d’universités et grandes écoles normales qui participent à la construction et l’épanouissement intellectuel du pays. D’où l’importance du choix des hommes à la tête des établissements d’enseignement supérieur du secteur public en dehors des réformes pédagogiques et structurelles à mener.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le récent communiqué du Ministère de l’ Enseignement Supérieur qui annonce une phase de dépôts de dossiers pour recruter les recteurs d’universités publics et les Directeurs généraux des Grandes Écoles et instituts publics. Une phase qui s’achève notamment le 13 novembre et à la suite de laquelle une commission devrait siéger pour entériner les nominations.Concernant le poste de recteur, il faut jouir du statut d’enseignant-chercheur permanent ; avoir une expérience professionnelle minimale de 10 ans et avoir le grande d’enseignant magistral .
Pour les directeurs généraux, il faut jouir du statut d’enseignant-chercheur permanent; avoir une expérience professionnelle minimale de 5 ans et avoir le grade de maître assistant au minimum. Ce mode de désignation qui cadre avec les textes en vigueur depuis 2018 permet aux responsables désignés de déployer leur vision pendant une durée de 5 ans. Largement suffisant pour relever les universités publiques du pays qui sont devenues des ”temples vides de savoirs”.
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