Les auditions sur le Projet de loi de règlement exercice 2022 se poursuivent dans la Salle Jonas Ovono Assoumou de l’Assemblée Nationale. Hier, le Ministre des Eaux et Forêts Maurice Ntossui Allogho et sa Collègue de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune, Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba ép. Nzoma ont justifié devant les Membres de la Commission des Finances, les dotations budgétaires destinées à la Mission Ministérielle n°9 intitulée : ” Économie forestière et Protection de l’Environnement”, deux secteurs importants pour le développement du Pays.
Intervenant en premier, le Patron des Eaux et forêts, a fait savoir aux Députés de la transition que le budget global alloué à la Mission précitée pour le compte de son Département Ministériel était de 29.593.972.234 milliards FCFA et exécuté au montant de 26.360.427.327 milliards FCFA destinés à cinq programmes principaux. Il s’agit notamment, de la gestion durable des eaux et forêts, l’industrialisation et la valorisation des produits de la filière forêts-bois, la conservation de la biodiversité, l’amélioration du cadre de vie, la préservation de l’environnement et le développement durable, et le pilotage et soutien aux politiques de l’économie forestière et Protection de l’Environnement.
Cependant, il ressort un écart entre les prévisions et les réalisations dû à diverses raisons, selon le Ministre Ntossui Allogho : “une stratégie de recouvrement mitigée entre les administrations des eaux et forêts et des impôts concernant la taxe de superficie, le faible taux de recouvrement sur la vente de bois abandonné ou illégal qui s’explique par la mise en place tardive de la commission chargée de la question, des dotations dérisoires des Directions provinciales…Pour sa part, la Ministre de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune, Minguengui Ndomba ép. Nzoma a laissé entendre que l’unique programme portant sur l’amélioration du cadre de vie, la préservation de l’environnement et le développement durable au titre de l’année 2022 a obtenu une ligne budgétaire aux alentours de 1.641.506.314 milliards FCFA.
Ce Ministère poursuit plusieurs objectifs au titre du projet annuel de performance (PAP) 2022 ponctué là aussi par des fortunes diverses, a mentionné, le Ministre de l’Environnement.Réagissant à la suite des informations fournies par les deux Ministres, la Représentation Nationale a révélé de nombreux dysfonctionnements allant de la non prise en compte des populations alors que le pays est à l’ère de l’inclusion, la faible dotation liée à l’investissement, l’absence du plan d’affection des terres, sans omettre l’absence de lisibilité dans la gestion du conflit Homme-Faune et au crédit carbone, etc.Face à ces observations au niveau de ces deux pans importants pour l’avenir de la Nation, le Président de la Commission de Finances, Ruffin Pacôme Ondzounga s’est positionné en pédagogue.
En invitant les deux membres du Gouvernement au changement de paradigmes : ” la loi de règlement est la plus importante de toutes les lois de finances. C’est elle qui arrête les comptes, donne quitus et bénéficie, le cas échéant de la certification de la cour des comptes. Nous espérons voir des améliorations dans la loi de règlement gestion 2023″, a renchérit l’honorable Ondzounga.
Commentaires