Le 21 novembre 2024, le général Flavien Nziengui Nzoundou, ministre des Travaux publics, et Ludovic Megne Ndong, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, ont présenté devant la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique de l’Assemblée Nationale de transition, les motifs du projet de loi de règlement relatif à la gestion budgétaire de la mission interministérielle : “Construction, Logement et Équipements collectifs».
Le Ministre des Travaux publics a exposé sur la section “Construction, Logement et Équipements collectifs”, qui a reçu une dotation budgétaire initiale de 83,95 milliards FCFA dont 67,46 ont été engagés, soit un taux de 80,36%. Ce programme s’articule autour de trois volets principaux, à savoir : équipements, infrastructures et pilotage. Ce dernier visait le développement des routes, des édifices publics et des voies ferrées, tout en garantissant un soutien administratif et logistique.Cependant, le ministre Nziengui Nzoundou a reconnu qu’il y a eu des retards dans les procédures de passation des marchés et les paiements des prestataires, ce qui a freiné le lancement de certains projets. C’est pourquoi, il a plaidé pour l’approbation du bilan tout en s’engageant à améliorer l’efficacité du ministère.
L’exposé du ministre de l’Habitat, Ludovic Megne Ndong a porté pour sa part, sur trois programmes principaux, notamment, le Logement, l’Urbanisation et amélioration du cadre de vie, et le Pilotage et soutien des politiques d’urbanisme et de logement.S’appuyant sur ces programmes, le ministre Megne a détaillé les actions et investissements réalisés en 2022, en insistant sur le rôle transversal de son ministère dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens et le développement urbain. Il a conclu en déclarant :”Ce bilan marque une étape clé dans l’évaluation de la gestion budgétaire et réaffirme l’engagement du gouvernement à garantir une utilisation efficace des ressources publiques.
“Lors des échanges avec les parlementaires, les discussions se sont principalement concentrées sur la lenteur de réalisation des travaux, soulevant des inquiétudes sur l’efficacité des processus et le respect des délais.Ces présentations ont mis en lumière les avancées et les défis des missions interministérielles en matière de gestion budgétaire pour l’année 2022. Bien que des progrès aient été réalisés, les retards dans l’exécution des projets révèlent la nécessité d’améliorer la gestion administrative et la coordination des travaux. Toutefois, ces bilans soulignent une volonté de transparence et d’engagement pour optimiser l’utilisation des ressources publiques et répondre aux attentes des citoyens.
Commentaires