À seulement 70 kilomètres de Franceville, le gisement de fer de Baniaka se prépare à entrer dans une phase d’exploitation imminente, grâce à la signature prochaine d’un accord entre l’État gabonais et la société Reminac. Ce projet ambitieux, qui s’annonce prometteur pour l’économie locale, est conçu pour générer des centaines d’emplois tout en développant des infrastructures essentielles à la région, faisant du gisement un atout stratégique pour le Gabon.
Le gisement de Baniaka, reconnu parmi les plus riches au monde, a attiré l’attention du ministre des Mines, Gilles Nembe, qui a effectué une visite sur le site le 14 mars 2025, en amont de la signature officielle de la convention minière. Ce déplacement avait pour objectif d’évaluer les avancées techniques du projet et d’établir un dialogue constructif avec les habitants de la zone.La signature de la convention entre Reminac et l’État gabonais est attendue pour permettre l’exploitation de Baniaka dans les semaines à venir, ouvrant ainsi la voie à des créations d’emplois non seulement dans les trois départements environnants, mais également à travers l’ensemble du pays. Baniaka se positionne parmi les gisements de fer les plus significatifs à l’échelle mondiale.Le directeur général de Reminac, Thierry Makando, a exprimé la satisfaction de la société concernant la concrétisation de ce projet. Ce partenariat avec l’État gabonais est présenté comme une opportunité pour les Gabonais de contribuer à l’augmentation du PIB national.
Des prévisions indiquent qu’entre 500 et 700 emplois seront créés directement, en plus des emplois indirects liés au projet.Les autorités locales considèrent l’exploitation du gisement de Baniaka comme une solution efficace face au problème du chômage. Ce projet inclut également l’établissement d’un corridor logistique facilitant le transport entre le site, le Transgabonais et le port d’Owendo, tout en bénéficiant d’une alimentation électrique provenant du barrage du Grand Poubara. L’engagement autour de Baniaka représente ainsi un levier de développement durable pour le Gabon.
La Rédaction
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