Le 30 juin dernier au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) à Libreville, les agents de forces de sécurité ont sauvé in extremis, des agents de brigades anti-drogue d’un lynchage public. Molestés par une foule d’étudiants apparemment très remontés, ces derniers seraient des présumés auteurs des multiples braquages perpétrés depuis un certain temps dans l’enceinte de cette université.
D’après des sources concordantes, ces agents seraient accusés de braquages perpétrés au sein de l’université Omar Bongo. Une des victimes du braquage aurait confirmé aux enquêteurs chargés de l’affaire, qu’ils ne seraient pas à leur premier forfait et qu’ils prenaient leurs postes de contrôle comme leur lieu de ravitaillement où ils pouvaient commettre leur forfaiture en toute impunité.
« Ils prenaient l’Université comme leur lieu idéal pour perpétrer leurs actes de vol et de braquage. Ainsi, ils ravissaient facilement du matériel et des biens qu’ils trouvaient en possession des étudiants. Leur mode opératoire était des fausses fouilles. Ils prétendaient vérifier si les jeunes estudiantines étaient en possession de stupéfiants, de drogues ou encore d’armes de tous genres », a indiqué une source proche du dossier.
Suite à cette situation aussi déplorable que consternante, il est fort probable que l’université soit devenue un lieu peu sécurisé pour les apprenants. Un cadre où en plus de se faire détrousser de leurs biens par des malfrats désormais déguisés en officier des forces de l’ordre, ils risquent également de perdre leur vie.
Insécurité galopante dans le temple du savoir
« Suite à cet état des faits et puisque nous estimons ne plus être en sécurité au sein de ce temple du savoir, nous attirons l’attention du gouvernement. Pour que ce dernier puisse prendre des mesures préventives et sécuritaires, ou nous serons dans l’obligation d’appliquer la loi de Moïse : « Œil pour œil, dent pour dent », a déclaré un étudiant.
Selon les informations reçues par notre rédaction, il en ressort que ces agents délinquants de la brigade anti-drogue, qui par leurs actes ignominieux et odieux ont jeté l’opprobre sur ce service, ont été transférés vers les autorités compétentes qui décideront dans les jours avenirs du sort qui sera le leur.
La question qui néanmoins taraude la conscience publique jusqu’à lors, est justement de savoir si réellement ces présumés braqueurs étaient bel et bien des agents de la brigade anti-drogue ? Ou juste des imposteurs parmi tant d’autres.
Affaire à suivre.
D.J
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