L’utilisation des pétards ou artifices de divertissement est interdite au Gabon jusqu’au 5 janvier 2020. Une décision annoncée par le ministre de l’Intérieur Lambert Matha le 23 décembre 2019 au grand désarroi des fêtards qui avaient pris l’habitude de terminer l’année par des éclatements.
Selon un communiqué du ministre de l’Intérieur gabonais, Lambert Matha, il est strictement interdit la vente et l’usage de pétards pour les fêtes de fin d’année au Gabon. Plus aucun pétard ne sera commercialisé et utilisé par un tiers, et ce quel que soit leur groupe d’appartenance, sur la voie publique ou en direction de la voie publique, dans les lieux où se fait un grand rassemblement de personnes, à proximité des habitations et aux abords de certains établissements publics ou privés. Une mesure qui s’étend sur tout le territoire national jusqu’au 5 janvier 2020 prochain.
En effet, c’est par arrêté n°44 daté du 23 décembre que le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha l’a signifié aux populations. Une mesure qui s’appuie sur le décret n°0333/PR/MISPID du 28 février 2013 portant attributions et organisation du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation.
Selon l’arrêté « il est interdit de vendre et d’utiliser sur la voie publique, à l’occasion de toute manifestation événementielle organisée sur l’ensemble du territoire national toutes sortes de générateurs d’aérosols, de pétards, d’artifices de divertissement et articles pyrotechniques durant la période du 23 décembre 2019 au 5 janvier 2020 ».
Il est important de souligner que les artifices de divertissement peuvent être dangereux, tant pour les utilisateurs que pour leur entourage ou pour leur environnement. En cause : les substances pyrotechniques qu’ils peuvent contenir. Souvent explosives, elles sont susceptibles d’entraîner des blessures et des brûlures, voire de provoquer des incendies.
FGM
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