Guy Christian Mavioga sera finalement enterré à Keri, son village natal à quelques kilomètres de Mouila, la capitale de la Ngounie. C’est ce qui ressort de la dernière décision de justice qui sanctionne la dernière plainte de Claudine Ayo contre la mère de feu Mavioga, 78 ans, dame Ernestine Massounga, devant le juge des référés le jeudi 14 octobre 2021 dernier. Une histoire qui a constitué un rebondissement de trop dans cette affaire qui n’a que trop durer.
La décision de justice aurait été rendue le lundi 25 octobre dernier, selon les témoignages de notre confrère journaliste d’investigations, Brice Ndong. En espérant que cette plainte soit la dernière d’une longue série, cette décision devrait réduire le nombre de jours que va encore passer notre pasteur dans les glaces de la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville.
En effet, après avoir été déboutée par la Cour d’Appel de Libreville, qui avait donné l’autorisation aux parents de feu Mavioga d’enterrer leur enfant à Mouila, la veuve Mavioga avait à nouveau demandé au juge de l’autoriser à récupérer le corps de son époux de la morgue du CHUL ; d’ordonner la levée de opposition introduite par le défunt père de Mavioga et de constater qu’il existe un permis d’inhumer à Bikélé.
Alors même que le permis d’inhumer que la veuve Mavioga brandissait aurait été annulé par la Mairie de Libreville, après la décision de la Cour d’Appel qui était favorable à la famille de feu Mavioga. Laquelle a établi un autre permis d’inhumer qui devrait permettre le transfert du corps vers Keri, le village natal du défunt.
Une situation scandaleuse qui indigne plus d’un. Lorsqu’on sait que cela fait déjà 2 mois que le Président du Bloc Démocratique Chrétien est décédé.
En rappel, les détails fournis par la veuve Mavioga, précisaient que le défunt n’avait pas de maisons ni à Mouila, ni même dans son village natal à Keri. Il vaudrait l’enterrer ici à Bikélé où il a tous ses intérêts et surtout, où se trouvent ses enfants.
Rappelons que la mère de feu Mavioga, 78 ans, qui a déjà subi un AVC, doit face, à la fois, au deuil de son fils, de son défunt mari.
Celà fera déjà la troisième fois que la justice donne raison à la famille de feu Mavioga de l’enterrer dans son village natal à Keri contre les plaintes de sa femme.
En espérant que cette décision soit la dernière pour permettre à Guy Christian de reposer en paix sur la terre de ses ancêtres.
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