Le contrôle de la présence au poste des fonctionnaires gabonais est la nouvelle trouvaille du ministère de la fonction publique. Il s’agit d’une technologie qui vise à surveiller la fréquentation des agents de l’État. Elle vise in fine à augmenter leur productivité.
Lors de son audition, le mardi 24 août 2021, dans le cadre de l’élaboration de la loi de finance 2022, le ministre de la fonction publique, Madeleine Edmée Berre a annoncé la mise en place prochaine de pointeuses biométriques à la solde. « Nous allons à cet effet, mettre en œuvre des projets permettant de maîtriser le recrutement, mais aussi le contrôle de l’agent public et sa productivité à travers l’installation des pointeuses biométriques qui devront être connectées à la solde ».
Mais non seulement le coût de cette technologie n’a pas été communiqué, sa faisabilité aussi. Rappelons que les “pointeuses biométriques” ne sont pas la première initiative du ministère de la fonction publique visant à contrôler les agents de l’État. Plusieurs autres actions avaient été prises dans ce sens, avec toutes le même résultat, c’est-à-dire aucun résultat.
Depuis plusieurs décennies en effet, le principal challenge du ministère de la fonction publique a été le contrôle de l’assiduité et de la ponctualité des agents, qui ont des conséquences sur la masse salariale de l’État. Espérons que les pointeuses biométriques soient la solution ultime à ce problème qui affaiblie les capacités de l’État gabonais à produire un service public optimal.
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