Suite à la grève observée au sein de la SEEG par le Syndicat national des travailleurs de l’eau et de l’électricité (Syntee+) le 28 octobre, la direction générale apaise les tensions et poursuit les négociations. Les parties ont fait le choix de préserver les intérêts des usagers du service public et ceux des employés. Un soulagement pour les populations de Libreville et ses environs qui craignaient une grève illimitée.
Finalement le mouvement d’humeur déclenché ce 28 octobre 2019 par le SYNTEE+ a trouvé son épilogue. Pour cause, la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a trouvé un consensus avec les grévistes invités à la table de négociation pour trouver ensemble des solutions à leurs revendications légitimes.
Les agents ont décidé de cesser leur grève et de faire passer le bien-être des populations avant les leurs. En effet, la grève au sein de la SEEG n’aura pas fait long feu. Puisque le DG de la SEEG, Bernard Gervais De Souza, a réussi à réunir les agents grévistes autour de la table de négociations. Sur sollicitation des parties en date du 30 octobre, le Ministre Tony Ondo Mba a assuré la médiation afin de trouver une issue favorable à la situation de blocage du dialogue social qui prévalait depuis 2 jours au sein de la SEEG.
Une journée marathon au cours de laquelle les parties sont finalement arrivées à un terrain d’entente permettant la signature d’un procès-verbal de conciliation mettant ainsi fin au conflit social. Pour le directeur général Bernard Gervais De Souza, la SEEG a prévu verser dès le 15 novembre prochain une prime exceptionnelle équivalente à celle déjà perçue par les agents
« Conformément à l’engagement pris au cours de la réunion du 26 juin 2019, la direction générale a versé par avance la prime de résultat, en attendant de connaître les résultats validés par le conseil d’administration. […], la direction générale a prévu de verser le 15 novembre 2019 une prime exceptionnelle équivalente à celle déjà perçue par les agents », a expliqué le DG.
Selon Gervais De Souza « Les membres du Syntee+ réclamaient un audit des comptes de l’entreprise sur la période de février 2018 à février 2019. Cependant, les syndicalistes ont exigé une extension de la période jusqu’en juin 2019, sortant ainsi de la tranche préalablement validée et contenue dans le procès-verbal d’étape du 18 décembre 2018 et dans le préavis de grève du 21 juin 2019 », a-t-il affirmé.
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