Ils ont par ailleurs promis de marcher sur la capitale N’Djamena. “Nous laissons 15 à 28h pour que les fils de Déby enterrent leur père comme le veut la tradition”, a assuré le porte-parole du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad.
Les rebelles, qui mènent depuis neuf jours une offensive contre le régime tchadien, ont rejeté “catégoriquement” le conseil militaire de transition mené par le fils du défunt président Idriss Déby. “Le Tchad n’est pas une monarchie. Il ne doit pas y avoir une dévolution de père en fils”, a affirmé mardi 20 avril le porte-parole du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Les rebelles promettent de marcher sur la capitale N’Djamena : “Nous laissons 15 à 28h pour que les fils de Déby enterrent leur père comme le veut la tradition.” Ce direct est désormais terminé.
Idriss Déby mortellement blessé dans des combats. Au pouvoir depuis 31 ans, le président tchadien est mort mardi à l’âge de 68 ans des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord du pays durant le week-end. “Le président de la République, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille”, a précisé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu mardi à l’antenne de TV Tchad.
Il avait été réélu lundi. Idriss Déby, qui dirigeait le Tchad d’une main de fer depuis son coup d’Etat en 1990, avait été réélu lundi pour un sixième mandat après avoir obtenu 79,32 % des suffrages exprimés lors du scrutin présidentiel qui s’est tenu dimanche. Sa réélection avait été largement anticipée par les Tchadiens, qui ont voté sans enthousiasme. Idris Déby était opposé à six candidats sans poids politique.
Des élections “libres et démocratiques” organisées à l’issue d’une “période de transition”. L’armée assurera l’intérim pendant 18 mois après la mort d’Idriss Déby. La transition sera assurée par un conseil militaire présidé par Mahamat Idriss Déby Itno, le fils du dirigeant défunt, alors que l’Assemblée nationale et le gouvernement ont été dissous.
Des combats entre l’armée et les rebelles. L’armée tchadienne avait annoncé, lundi, avoir tué plus de 300 membres d’un groupe rebelle qui mène une incursion depuis huit jours dans le nord du pays pour protester contre le pouvoir en place. Les combats ont également coûté la vie à cinq militaires.
Source: France Info
Commentaires