La croissance de l’économie gabonaise a baissé en 2023, se situant à 2,3 % contre 3,0 % en 2022. Le ralentissement de la croissance s’explique essentiellement par la baisse de la production de bois et de manganèse résultant de l’effet combiné des coûts élevés du carburant, de la baisse de la demande de bois sur les marchés asiatiques et de l’arrêt temporaire des exportations en raison des perturbations observées sur réseau ferroviaire à la fin de l’année 2022.Au cours de l’année 2022, le volume global de la dette publique du Gabon s’est établi à 7.131,7 milliards de FCFA, en augmentation de 5,4% par rapport à 2021, une année au cours de laquelle ce volume s’était établi à 6.800 milliards de FCFA.
L’information est révélée par la direction générale de la Dette (DGD). En dépit d’une baisse des prix mondiaux du pétrole, les recettes publiques ont bénéficié d’une production pétrolière plus forte et de la mise en œuvre de réformes visant à améliorer la mobilisation des recettes domestiques. Ce surcroît de recettes a néanmoins été absorbé par la forte pression exercée sur les dépenses publiques, notamment celles liées à l’organisation des élections d’août 2023 et celles relatives à la levée du gel des recrutements dans la fonction publique, se traduisant par une légère augmentation du déficit budgétaire.La dette publique a ainsi augmenté, s’élevant à 57,4 % du PIB en 2023 (voir à 70,5 % du PIB si l’on ajoute au stock de la dette les bons du Trésor et les divers arriérés). Les arriérés sur la dette intérieure ont été apurés en fin 2023 et des efforts sont mis en œuvre par les autorités pour éviter l’accumulation de nouveaux arriérés. La question des arriérés reste néanmoins un défi pour les finances publiques gabonaises. L’inflation a baissé en dessous de l’objectif de 3 % de la CEMAC en 2023, se situant à 2,7 % en octobre 2023 (en glissement annuel). Cependant, L’inflation alimentaire reste tout de même plus élevée à 4,7 %, affectant ainsi davantage le coût de la vie pour les populations.
Relancer l’économie pour matérialiser le PNDT:
Suivant les orientations du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, le Ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, est devenu depuis sa nomination en septembre 2023, l’homme de la relance économique du Gabon. Selon les données de la Banque mondiale, la reprise économique du Gabon devrait se poursuivre à moyen terme malgré le déclin de la production pétrolière attendu à partir de 2025 en raison de l’arrivée à maturité des champs pétroliers. Les secteurs des mines, du bois et de l’agriculture seraient alors les nouveaux moteurs de la croissance gabonaise.Le risque politique a baissé depuis le coup d’État et les sanctions imposées par la CEEAC ont été levées depuis le 9 mars 2024. Cependant, le risque d’instabilité demeure et la confiance des investisseurs reste fragile ce qui, pourrait avoir un impact négatif sur les perspectives économiques du pays, en particulier dans le cas où un retour tardif à l’ordre constitutionnel déclencherait de nouvelles sanctions. Les fortes attentes suscitées par le changement de régime se traduisent par de fortes pressions sur les dépenses pouvant à terme impacter la viabilité des finances publiques.
Des recettes fiscalo- douanières largement au-dessus des attentes chaque trimestre depuis le 30 Août 2024:
Sous la diligence de Mays Mouissi, le ministère de l’Économie a désormais pris la décision de publier les résultats des recettes fiscalo- douanières du Gabon pour chaque trimestre. Pour le compte du premier trimestre de l’année 2024, les recettes fiscalo-douanières dépassant une fois de plus les objectifs fixés. Selon les chiffres compilés par le ministère, les recettes fiscalo-douanières ont atteint 388,9 milliards de FCFA entre janvier et mars 2024, dépassant ainsi l’objectif initial de 333,7 milliards de FCFA de plus de 52,2 milliards de FCFA.Il s’agit notamment de de 273,1 milliards de FCFA de recettes fiscales et de 115,8 milliards de FCFA de recettes douanières, dépassant respectivement les prévisions fixées à 231,2 milliards de FCFA et 102,4 milliards de FCFA. Un dépassement qui représente un taux de réalisation exceptionnel de 111,5%.Pour le cas des recettes fiscales, elles ont été collectées à hauteur de 111,9 milliards de FCFA en janvier, 86,9 milliards de FCFA en février et 74,2 milliards de FCFA en mars. Parallèlement, les recettes douanières ont également dépassé les attentes, s’élevant à 39,2 milliards de FCFA en janvier, 38 milliards de FCFA en février et 38,6 milliards de FCFA en mars 2024.Cette performance remarquable est attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation du nombre d’entreprises enregistrées, passant de 1 080 en février 2023 à 1 585 à la même période en 2024, soit une augmentation de 505 entreprises en glissement annuel. De plus, les contrôles renforcés dans le cadre de la lutte contre la vie chère ont conduit à la détection de 670 infractions, générant ainsi 19,7 millions de FCFA de pénalités.Cette réussite financière souligne les efforts du ministère de l’Économie et des Participations du Gabon dans la mobilisation efficace des ressources fiscales et douanières, contribuant ainsi à renforcer la stabilité économique du pays et à soutenir ses initiatives de développement.
Des actions fortes dans l’optique de rendre l’économie gabonaise attractive et compétitive:
Au lendemain du 30 août 2024, une interruption de fait en pareille circonstance a été effective au niveau de la coopération financière internationale. Le Gabon avait par ailleurs été mis sous sanction par certains partenaires techniques et financiers depuis des années suite à l’accumulation des arriérés de paiement des échéances de remboursement par les précédents gouvernements. Le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema avait donc instruit le Ministre de I’Economie et des Participations de tout mettre en oeuvre pour un retour à la normale de nos relations avec nos partenaires techniques et financiers. Dès le début du quatrième trimestre 2023, des discussions ont été engagées avec ces derniers. Par la suite, en Octobre 2023, le Gouvernement de la Transition a rencontré des responsables exécutifs de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Marrakech au Maroc. Dans la foulée, le Ministre de l’Economie et des Participations a eu des séances de travail avec de hauts responsables de la BAD à Brazzaville au Congo le 28 octobre 2023. Le 30 novembre 2023, le Président de la Transition a eu des échanges fructueux avec le Dr Akinwumi Adesina, Président de la BAD, en marge de la COP28 à Dubai. Par ailleurs, le Ministre de I’Economnie et des Participations a multiplié les contacts avec les responsables de la Banque mondiale, du Fonds Monétaire International (FMI) et de l’Agence Française de Développement (AFD) notamment. Les actions menées se sont traduites par des résultats tangibles, dont les plus marquants sont: – la levée des sanctions de la banque africaine de développement ;- reprise des décaissements de la banque mondiale ;- l’accroissement des recettes – le retour de la confiance auprès des bailleurs de Fonds ;- meilleure gestion de la dette publique – lutte contre la vie chère par des mesures emblématiques des plus hautes autorités de la Transition – des actions innovantes de la part du ministère et des entités sous tutelle – des réformes, la modernisation des services du ministère et des entités étatiques – la création de nouvelles entités- l’apaisement du front social.
Qui est Mays Mouissi, le pilote de la Restauration économique de la République Gabonaise ?
Mays Mouissi est un spécialiste des questions économiques, Diplômé de l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne (France). Il est né à Libreville le 21 octobre 1986 d’une famille modeste et religieuse et a grandi dans les quartiers dits PK’s. Doté d’une expérience riche et auteur de plusieurs études d’analyses socio-économiques, Mays Mouissi a dirigé les travaux de la 5e revue des indicateurs d’intégrité, pour l’organisme américain Global Integrity au Gabon et a produit des travaux pour des multinationales à l’instar de Olam. Il est longtemps intervenu en qualité de support d’aide à la décision auprès de dirigeants d’entreprises, essentiellement au Gabon.Il a une bonne maîtrise du contexte politique et social africain,membre du Think Tank (Re)sources, c’est également un Expert multidisciplinaire qui a co écrit un rapport détaillé intitulé « 105 promesses, 13 réalisations – Le bilan du second septennat d’Ali Bongo Ondimba (2016-2023) ». En effet pendant plusieurs années il n’a pas cessé d’attirer l’attention des membres des anciens gouvernements sur la situation politique, sociale et surtout économique du Gabon. Méticuleux, professionnel et surtout patriote avéré notamment par ses prises de paroles et ses analyses pertinentes, Mays Mouissi a révélé que les gouvernements successifs ont dépensé 30 000 milliards de francs CFA pour n’atteindre qu’une réalisation de 12,38% des promesses faites par le président déchu.
La Note de la Rédaction:-Performance dûe à la fonction : 80%- Élocution : 75% – Élégance : 70 %-Côte de popularité : 85% -Présence médiatique sur le Web : 50% -Proximité avec le peuple : 44%
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