Le lundi 30 septembre 2019 a été marqué par le démarrage de la phase de collecte des données biométriques des agents publics dans le cadre du recensement lancé par le Ministère de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle, chargé du Dialogue Social. Cette opération vise à faire un toilettage du fichier des agents de l’Etat qui reste parmi l’un des plus alourdi de la sous-région.
En effet, le communiqué de presse parvenu à notre rédaction le dimanche 29 septembre émanant du Ministère de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle, chargé du Dialogue Social fait état du début de la campagne d’enrôlement des fonctionnaires prévue pour ce lundi. A cet effet, Léontine Nkonwa Mistoul, Directrice centrale des ressources humaines (Dcrh), s’est exprimé sur le sujet.
« Depuis quelques semaines déjà, nous avons envoyé un certain nombre de fiches aux responsables hiérarchiques de tous les agents. Ces fiches nous ont été remontées, renseignées et signées. Les Dcrh ont visé, les secrétaires généraux également. Alors, concrètement ce matin chaque agent selon la programmation qui est établie par les Dcrh se présente muni d’une pièce d’identité au niveau de chaque site retenu », sur les lieux de l’enrôlement fait au sein des locaux de la Fonction publique.
La démarche arrêtée par les organisateurs est techniquement simple. En effet, d’après l’agent enrôleur dudit ministère, Thierry Abessolo Edzang, explique la démarche technique l’étape 1 consiste à authentifier l’agent public à partir d’un formulaire à remplir. Etape 2, il s’agit du recensement biométrique de l’agent et enfin l’étape 3 saisi et vérification des données pour identification effective.
Les concernés par cette opération sont toutes les personnes émargeant au budget de l’Etat et dont la rémunération est traitée par la Solde tous les secteurs confondus : Fonctionnaires, Contractuels, Institutionnels, Main d’œuvres non permanente, Présalaire. S’agissant des endroits appropriés par ce recensement, les sites retenus sont les suivants : les départements ministériels et leurs administrations rattachées au sein des sites de chaque situation.
Le fichier des agents public gabonais est un goulot d’étranglement pour les autorités gabonaises qui grâce à cette opération souhaite assainir celui afin de maitrisr le personnel que l’Etat emploie. Il faut rappeler qu’à l’intérieur du pays les enrôlements se font dans les mairies, préfectures et gouvernorats. Selon le chronogramme arrêté cette campagne prendra fin d’ici mi-octobre sur l’ensemble du territoire national.
MDN
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