Réélu le samedi 16 Avril 2022 pour un troisième mandat à la tête de la fédération gabonaise de football (Fégafoot) avec 54 % des voix, ce malgré une nomination par décret Présidentielle datant du jeudi 14 avril au poste d’inspecteur général des services au ministère des Sports, Pierre Alain Mounguengui ne fait pourtant pas l’unanimité au sein du Grand public, auprès des footballeurs et des supporters de football gabonais. Tout le contraire, ”on ne veut plus de lui”.
Dès l’annonce de sa réélection, nombreux internautes ont exprimé leur mécontentement. ”Voici quelqu’un qui refuse catégoriquement de laisser le football gabonais s’épanouir. Même dans sa propre province la Nyanga, il a été incapable de soutenir un Club de la province pour se hisser en première division de notre championnat. Il est englué dans plusieurs affaires qui n’honorent pas notre pays. Incapable de mettre sur pied un championnat national féminin”, a réagi Claude.
Pour Sylvestre, ”Pierre Alain Mounguengui a fait son temps. Les footballeurs gabonais locaux sont clochardisés depuis deux ans. L’argent de la FIFA a servi à autre chose. L’équipe nationale c’est le chaos. Des joueurs affirment ne plus vouloir venir en équipe nationale tant qu’il est là. Le championnat national est dans le noir total. Il a préféré construire avec l’argent de l’aide de la FIFA une ”boutiquette” pour les panthères plutôt qu’aider les joueurs locaux”.
Si le principal Challenger de PAM, Efong Nzolo, a promis saisir les instances nationales et internationales pour faire invalider l’élection de la Fégafoot pour de ”nombreuses irrégularités”, les internautes s’interrogent également du silence de la fédération internationale de football en association (FIFA). Nombreux se demandent pourquoi l’instance faîtière du football mondial ne mène aucune enquête sur l’utilisation du ”fonds Covid19” octroyé à toutes les fédérations nationales de football à travers le monde.Pierre Alain Mounguengui aurait-il fait de la Fégafoot son titre foncier ?
Herton-séna OMOUNGOU
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