Les agents de Gabon-Télévision et Radio-Gabon ont été brutalisés par les forces de l’ordre ce vendredi, alors que ces derniers tentaient de se rendre dans leur lieu de travail. En voulant rallier leurs bureaux ce vendredi, les journalistes et les personnels de Gabon Télévision et de Radio Gabon, en grève depuis 48 heures, ont été interdits d’accéder à la Maison Georges Rawiri par les forces de l’ordre. La situation a vite dégénéré. Molestation à coups de matraque, lynchage, et pulvérisation par gaz lacrymogène, les agents ont subi un traitement d’une forte violence. Conséquences, certains journalistes ont été blessés, dont les plus graves conduits dans une structure hospitalière de Libreville, afin de recevoir des soins. « C’est le fait de l’hyper activisme de la Police qui a voulu a sa manière régler la question de la grève lancée par le SYPROCOM à la Maison Georges Rawiri. Les Policiers se sont improvisés ce vendredi matin à la guérite avec l’idée de filtrer les entrées, alors qu’il y a une permanence de la Gendarmerie. S’en sont suivis des échanges de mots durs avec les grévistes, notamment les leaders syndicaux, qui ont mal apprécié la présence des policiers comme une énième provocation des flics. Des lacrymogènes ont été utilisés face au refus des journalistes de se laisser faire et certains ont été sérieusement touchés par les émanations toxiques et conduits vers des centres de santé par des collègues »,explique un des journalistes présents sur les lieux. Ce mouvement d’humeur des agents de la communication a été déclenché mercredi matin, bouleversant ainsi le bon fonctionnement des programmes télévisés et radio. Faut le rappeler, les agents réclament une meilleure organisation et la précision des attributions des conseils d’administration et des directions générales, la mise en place d’une grille salariale et la détermination du statut des personnels, ainsi que le paiement de la prime de rendement et le reversement de la redevance audiovisuelle, entre autres. Maintenant le calme est revenu, la police a quitté les lieux. Marielle Ilambouandzi/RAMA ]]>
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