Depuis quelques semaines, les boulangeries de plusieurs villes de l’intérieur du pays ont bien de mal à répondre à la demande en matière de production de niches de pain. Une denrée alimentaire très prisée par les ménages gabonais, mais qui semble devenir rare sur les étals des boutiques.
À Oyem, les rares boulangeries et épiceries qui vendent encore du pain ont augmenté le prix, passant de 125 à 150 francs, voire 200 francs. Au grand désarroi des nombreuses familles qui en consomment régulièrement. ”Cette pénurie de farine semble-t-il, est entrain de devenir un véritable problème pour nous les pauvres qui n’avons que le pain à manger tous les jours”, a souligné un oyemois.
À Franceville, la situation est moins enviable. En effet, les Francevillois zyeutent les boulangeries et les épiceries du coin des yeux. Des fils d’attente en plein marché de Potos, les seules épiceries qui vendent du pain sont prises chaque jour d’assaut par les habitants. ” On ne comprend pas ce qui se passe, nous sommes là depuis des heures, on fait la queue, on attend d’être servis”, pestent certains clients.
Si la situation reste liée à une certaine pénurie de la farine, il faudrait que le ministère du commerce réagisse rapidement afin d’éviter une flambée de prix.
Herton-Sena OMOUNGOU
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