Dans la journée du 19 Février 2024, le lycée Eugène Marcel Amogho de Franceville a été le théâtre d’un incident qui a failli être tragique quand le plafond d’une salle de classe s’est effondré en l’absence des élèves. Une situation qui met en lumière les problèmes persistants d’infrastructures scolaires vétustes et dangereuses dans de nombreuses localités du pays.En admettant que, pour la ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoum Leclercq, tout va bien dans la maison de l’éducation nationale au Gabon, il n’en demeure pas moins que plusieurs infrastructures sont devenues des tombeaux à ciel ouvert.
L’incident du LEMA le démontre une fois de plus.Plus de peur que de mal,il aurait pu coûter la vie à de nombreux apprenants voir à des membres de l’administration. Selon plusieurs internautes, ”C’est à croire que la ministre de l’éducation montre son implication dans la réhabilitation des établissements dans la capitale mais ne porte aucune attention particulière aux établissements de l’intérieur du pays qui sont des bâtiments devenus défectueux”.Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour garantir la sécurité des élèves et du personnel enseignant dans les établissements scolaires. Des inspections régulières des bâtiments scolaires et des travaux de rénovation ou de reconstruction doivent être effectuées pour éviter de tels incidents.
La chute de ce plafond rappelle également la chute de gravats à l’IST qui a blessé à la tête une étudiante. La sécurité des élèves et des étudiants est une priorité absolue et il est nécessaire d’investir dans des infrastructures scolaires sûres et fonctionnelles pour assurer un environnement d’apprentissage sain et favorable à tous. Il est espéré que cet incident servira de rappel aux autorités compétentes pour agir rapidement et efficacement afin d’éviter toute tragédie.
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