Ce sont des scènes dignes d’un film d’horreur qui ont ponctué le début d’après-midi entre les élèves du Lycée Eugene Marcel Amogho de Franceville et ceux du Lycée technique Agath Obendjé de la même ville. Des scènes d’une violence particulière ont ce lundi 11 mars marqué l’histoire des relations entre les élèves de ces deux établissements phares de la capitale altogoveenne. En effet, il fait 15 heures lorsqu’au sortir des cours les élèves des deux établissements se mettent pour une histoire anodine à se rouer de coups. Cette bagarre partie de deux individus s’est rapidement transformée en bagarre générale et fait place à des scènes d’une violence inouïe car, les élèves du Lycée Technique Agath Obendjé muni de pierres, de gourdins et autres objets ont décidé de « Faire la peau à ceux du LEMA ». Ces derniers ont comme lors d’une attaque terroriste, investi la cour et les bâtiments de l’ex Lycée d’Etat pour « corriger leurs ennemies ». La vidéo de ces scènes surréalistes circule sur les réseaux sociaux. Ce phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société doit interpeler aussi bien les parents d’élèves, les responsables des établissements scolaires et les politiques au-devant desquels le Ministre de l’Education nationale. En effet, les violences en milieu scolaire sont devenues depuis 2016 des faits sociaux d’une récurrence inquiétante. Elles se répandent comme une trainée de poudre à travers les différents établissements que compte le pays. Cette violence qui trouve son origine dans la consommation de stupéfiants en milieux scolaires et qui se caractérise par la commission d’actes délictueux au nombre desquelles des agressions à l’arme blanche telles que celle vécu par les élèves du Lycée d’Etat de Franceville terni considérablement l’image de la jeunesse gabonaise. De ce fait, et pour ralentir l’expansion de cette violence, le mouvement des entrepreneurs engagés « Wabouna » conduit par Hercule Nze Souala a dans le cadre de son plan d’action 2019 initié une caravane dénommée Wabouna School Tour qui place la lutte contre la consommation de stupéfiants en milieu scolaire, la lutte contre le sida, les ist et mst tout comme l’initiation à l’entreprenariat au centre de ces préoccupations. Aussi, pour mettre un terme à cet effritement de nos valeurs morales il est plus que nécessaire que les pouvoirs publics mettent en place des mécanismes de surveillance accrue mais aussi une batterie de mesures répressives visant chacun des individus coupable d’actes répréhensibles. Cela permettra de rétablir un équilibre socio-éducatif nécessaire pour la prospérité du pays. CNA]]>
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