La Cour a dit le droit, rien que le droit et tout le droit. Elle a validé la candidature de Frédéric Massavala Mamboumba candidat aux élections législatives, par ailleurs en détention préventive à la prison centrale de Libreville. Ce dernier bénéficie encore de la présomption d’innocence d’où son éligibilité. D’abord validé par le CGE, la Cour Constitutionnelle, elle aussi vient de rendre son jugement favorable à la candidature de Frédéric Massavala Mamboumba. C’est la première fois au Gabon qu’un détenu soit déclaré candidat à une élection par la Cour Constitutionnelle qui inaugure par cette validation une jurisprudence nouvelle. Ce rendu de la Cour laisse entrevoir un travail de fond établi avec rigueur. En effet, Frédéric Massavala est candidat aux législatives dans le siège de Stambamagoti, depuis sa cellule de la prison centrale de Libreville, il a été jugé apte à participer à ces élections. Bénéficiant encore de sa présomption d’innocence, Frédéric Massavala jouit toujours de ses droits civiques La question qui se pose avec acquitté est celle de savoir comment ce dernier va participer à ces élections ? Va-t-il être libéré pour en effet battre campagne comme tous les autres candidats ? Toutes ces questions méritent d’être posées, car la campagne est ouverte et la course à l’Assemblée a démarré. Si sa libération est imminente, alors le plus tôt serait le mieux. Donc élu député à l’Assemblée Nationale, Frédéric Massavala bénéficiera de l’humilité parlementaire et se verra libre en attendant son procès. Rappelons-le, Frédéric Massavala avait été interpellé en septembre 2017 à son domicile par des éléments de la Direction générale des recherches (DGR), le service des renseignements généraux de la gendarmerie nationale gabonaise, quelque mois après sa démission du PDG. Il est accusé de trouble à l’ordre public, et d’avoir organisé une marche improvisée et non autorisée. Marielle Ilambouandzi ]]>
article précédent
Commentaires